SANNABI: The Revenant

Test

Quand un ancien guerrier d’élite, qui coulait de vieux jours tranquilles avec sa petiote à la campagne, se voit arracher brutalement son petit cocon, son courroux sera sans appel. Armé de son bras prothétique à forme de crochet, parcourez une mystérieuse cité tombée aux mains de robots.

Nous voici donc à contrôler un héros au bras grappin afin de se déplacer de mur en mur, d’étage en étage, lui servant aussi à fondre sur ses ennemis pour les occire de manière fulgurante. Comme vanté par le studio de développement, effectivement ce jeu se révèle très stylé à jouer. Se balancer, escalader des murs, effectuer des pirouettes autour des plateformes, enchaîner les ennemis à éliminer. C’est super sympa à jouer, même si la prise en main va être un peu difficile et nécessitera du temps pour vraiment contrôler ses manœuvres. Mais une fois le jeu maîtrisé, c’est vraiment jouissif à jouer — ce qui est encore loin d’être mon cas mais j’ai pu l’entrevoir par quelques coups de chances en réussissant des mouvements ardus.

La démo du jeu permet de se frotter à trois types d’ennemis pour le moment et un boss à affronter/fuir, nécessitant maîtriser et vitesse du maniement du grappin. Le jeu semble proposer une bonne difficulté dans sa configuration de terrain pour nous pousser à envisage plusieurs manière d’atteindre et vaincre des ennemis ou de franchir certains passages. Toutes les parois ne permettent pas de s’accrocher, certaines seront enflammées, pour corser la partie. Soyez prêt à mourir souvent pour réussir, mais heureusement les sauvegardes automatiques nous font reprendre peu loin derrière, ce qui ne sera pas frustrant.

(Cliquez pour voir l'animation)

Le gameplay est donc bien fichu et dynamique. Le concept a de quoi rappeler les cannes à pêche d’Umihara Kawase (par exemple Umihara Kawase Bazooka) mais je me suis bien plus amusée dans Sannabi pour le moment. Toutefois un peu le même regret concernant le grappin, il ne permet pas de se hisser pour régler la longueur une fois que nous nous sommes fixés à une paroi. Ça réduit un peu les possibilités, nous forçant à nous décrocher et nous raccrocher aussitôt si on a besoin de plus de longueur de chaîne (et l’inverse n’est a fortiori pas possible).

Les options ne permettent pas de personnaliser les touches d’action et déplacement, ce qui est un peu galère à jouer sur un clavier azerty, qu’il faudra donc passer en qwerty pour l’occasion. Cela dit, le jeu fonctionne aussi en branchant une manette xbox, heureusement. J’espère que le menu s’étoffera.

Pour le moment, pas d’améliorations ni d’équipements additionnels en vue, mais j’imagine que cela arrivera probablement avec la version complète du jeu. Le scenario du jeu reste assez peu détaillé, mais on est curieux de découvrir les secrets de cette ville industrielle et le passé de notre héros laconique.

Graphiquement, c’est aussi réussi. Le pixel art est fin, détaillé et les animations très réussies, rendant parfaitement l’expressivité des personnages.

Les ambiances sombres avec ses néons auront aussi de quoi ravir les amateurs de cyberpunk.

On pourra compter aussi sur des morceaux musicaux très vaporwave, pour une panoplie complète.

Un jeu qui s’annonce très bon, j’ai hâte de me frotter à sa version complète !

Hanoko, le 02/05/2021