Phoenix Wright: Ace Attorney

Test

Vous vous êtes toujours demandé ce qu'un avocat pouvait ressentir lors de ses procès? Capcom vous offre l'occasion de vous glisser dans la peau de Phoenix Wright, nouvel avocat de la défense, le temps de cinq enquêtes toutes aussi palpitantes les unes que les autres. L'idée est originale. Le système est novateur. Et on accroche! 

Vous incarnez donc Phoenix Wright, nouvel avocat de la défense travaillant avec votre mentor, Mia Fey. Vous acceptez une affaire très difficile (à première vue) de meurtre que n'importe quel avocat débutant aurait refusé. Mais la personne à défendre n'est pas n'importe qui, et c'est pour cela d'ailleurs que vous avez accepté de le défendre: il s'agit de Paul Defès, votre meilleur ami. Ainsi, vous allez chercher diverses preuves afin de le défendre, et si possible, le faire innocenter. 

De nombreux personnages plus ou moins importants viendront soit vous aider (par divers témoignages surtout), soit vous mettre des batons dans les roues (en témoignant contre vous cette fois). On retiendra surtout Benjamin Hunter, célèbre procureur au barreau, invaincu depuis le début de sa carrière qui a débuté à 20 ans, et qui sera votre principal adversaire à travers les cinq enquêtes du jeu. 

«Cinq enquêtes, dis-tu? C'est pas un peu... court?» 

Fatale erreur que de croire ça! Contrairement aux apparences, Phoenix Wright: Ace Attorney est long. Au moins vingt heures de jeu vous seront nécessaires pour résoudre ces cinq enquêtes toutes aussi palpitantes les unes que les autres. En effet, votre mission ne s'arrête pas à défendre votre client, vous devrez aussi aller sur le terrain récolter des preuves, interroger des témoins potentiels, leur montrer des pièces à conviction pour en obtenir d'autres, et ainsi de suite.  

Les graphismes sont de qualité GBA (Ace Attorney est sorti initialement sur Game Boy Advance au Japon, sous le nom Gyakuten Saiban) dans un style Manga, qui colle bien à l'ambiance du jeu. Bien que ça soit du Point n' click (vous choisissez les actions à faire, vous ne dirigez pas Phoenix à proprement parler), les animations des personnages sont très fluides et leurs mimiques bien représentatives de leur caractère et leur état actuel. Ainsi, en montrant une preuve décisive, vous pourrez voir Benjamin Hunter s'affaler sur son bureau, énervé que vous ayez vu cette faille.
Quant à son OST, elle colle tout aussi bien à l'ambiance du jeu, avec une mention spéciale personnelle pour la musique qui apparait lorsqu'on arrive à sortir une preuve décisive lors des phases au tribunal. 

Le jeu se pratique essentiellement au stylet, où vous choisissez vos actions (se déplacer lors des phases d'enquête, interroger les témoins, montrer une preuve, émettre une objection, ... ), mais il est tout aussi jouable avec les touches classiques. Vous ne serez donc pas trop perdus si vous avez joué à la version GBA Japonaise donc. Enfin, la version DS peut aussi avoir quelques inter-réactions avec le micro, essentiellement pour crier "OBJECTION" (la marque de fabrique de la série) ou lors de l'enquête 5, enquête inédite par rapport à l'édition GBA, qui inclut un nouveau système qui ne réapparaitra que lors du quatrième épisode exclusif à la DS: Apollo Justice - Ace Attorney. 

Bref, si vous recherchez un jeu où il vous faudra vous creuser les méninges pendant des heures, voire des jours, pour trouver comment innocenter une personne, et rechercher qui est le vrai coupable, foncez sur ce jeu.

Kosnyru, le 16/07/09

Retrouvez l'adaptation en anime Ace Attorney.