Monster Hunter Rise

Test

Avant de commencer, notons que ce test est écrit à 4 mains. Il a principalement été écrit par Skadi Nordic qui a joué à la version Switch et complété par moi-même d’après une version PC. Nous n’avons par ailleurs joué qu’à la version « de base » de Monster Hunter Rise, sans l’extension.

J’ai connu Monster Hunter Rise grâce à la démo publiée sur Switch, c’est donc le premier opus auquel je m’essaie. Je ne connaissais pas du tout la licence avant cela. Il a été difficile à prendre en main les premières heures de jeux. Une fois le didacticiel réalisé et quelques combats menés, on commence à comprendre le B-A-BA du gameplay.

Nous incarnons donc un chasseur ou une chasseuse débutante, accompagné de deux Pilpoils : un Palicos et un Chumsky entièrement personnalisables et très utiles pendant les combats. Le Palicos ressemble à s’y méprendre à un petit chat et, durant les combats, attaque les monstres et nous aide également à nous soigner de manière générale, que ce soit la restauration de Points de Vie et la guérison de statut anormaux comme la paralysie et l’empoisonnement entre autres. Le Chumsky quant à lui est un chien qui nous aide à combattre et à nous déplacer plus rapidement sur la carte en nous servant de monture.

Notre base, Kamura, est une place où nous pouvons retrouver notre chambre, les quêtes des habitants à aider, une boutique mais aussi et surtout le forgeron. Ce dernier nous propose un grand panel d’armes qu’il conviendra de tester afin de déterminer laquelle correspond le mieux à notre style de jeu. Nos Pilpoils aussi ont leur forgeron qui en fonction des monstres vaincus nous offre un grand choix d’armures. Il est aussi possible de forger des armures spéciales. J’ai actuellement le skin d’Okami du jeu éponyme et je suis fan. Nous retrouvons aussi un facteur qui nous offre du nouveau contenu à télécharger, notamment des quêtes. Dans ce camp, nous avons aussi accès à la place Pilpoil, qui nous permet d’adopter plusieurs Palicos et Chumsky. Nous pouvons les entrainer afin qu’ils montent de niveau. J’avoue que j’aimais les voir s’entrainer sur la place à affronter des mannequins de bois. Ensuite, vous pouvez les envoyer en missions tuer des monstres ce qui vous rapportera des objets uniques et utiles. Cela rappelle d’ailleurs Final Fantasy Tactics par exemple où ce principe existait déjà. Vous pouvez aussi prendre un bateau pour arriver sur une petite île pour vous entrainer si vous voulez tester tous les types d’armes et trouver l’arme qui vous correspond.

Tout à l’opposé, nous avons une structure dans laquelle se trouve un stand proposant des quêtes de grands camps. Elles sont assez similaires à celles de Kamura mais en plus difficiles et faisables à plusieurs. Il y a aussi une cuisine dans laquelle nous pouvons cuisiner des plats et qui, pendant les combats, nous offres des bienfaits en fonction de ce que l’on a choisi.

Pendant les quêtes, nous parcourons une carte assez petite et quelque peu labyrinthique dans laquelle nous avons des monstres à combattre ou des objets à récupérer. Les cartes sont au nombre de cinq et de régions différentes. On peut se déplacer à pied ou chevaucher notre Chumsky pour aller plus vite, grimper sur des hauteurs à l’aide de lierre et enfin une petite luciole peut nous servir de grappin, mais c’est un peu plus compliqué que cela.

Sur chaque carte, vous pouvez débloquer un camp supplémentaire. Il faut tout d’abord le trouver puis retourner sur la place de Kamura voir le marchand pour qu’il vous confie une quête à réaliser. Une fois cela fait, il installera le camp. Aussi, il est possible de dénicher des messages anciens extrêmement bien cachés. Ils sont au nombre de dix et sont consultables à tout moment dans le menu sur le carnet. Enfin, il est possible de découvrir un animal fabuleux sur chacune des cartes.

Pour ce qui est des combats contre les monstres c’est assez répétitif, notamment à cause du nombre de combos très restreint. Face aux gros monstres, notre but est de l’affaiblir ce qu’il déclenchera chez lui plusieurs fuites où il essayera de manger ou de se reposer pour regagner de la force. Pendant sa fuite, il pourra tomber sur d’autres monstres coriaces qui l’attaqueront. Durant cette phase, nous avons la possibilité de les chevaucher et de les faire s’affronter. Lorsque le dénouement de l’affrontement approche, nous avons deux choix possibles : soit occire la vile créature, soit la piéger pour la capturer. Les matériaux reçus en récompense diffèrent selon la méthode et ils servent en partie à la création d’armures à son effigie.

De retour sur la place, on vous parlera un moment donné de la Calamité. Il s’agira d’une quête où l’objectif sera de défendre Kamura d’une invasion de monstres. Vous serez alors au cœur des remparts, une sorte de forteresse où vous aurez plusieurs vagues d’attaques de meutes de monstres. Il vous incombera de placer des pièges, des soldats avec des arbalètes et des canons. Plus vous les repousserez, plus la forteresse augmentera de niveau et plus vous aurez de choix pour défendre la forteresse.

Enfin, et pour finir avec les quêtes, sachez qu’à force d’en faire d’un certain niveau, nous débloquons une quête urgente qui ne change strictement rien comparé au précédente si ce n’est qu’elle est d’un niveau supérieur. Une fois achevée, nous débloquons les quêtes de niveau supérieur.

Toutes ces joutes sont accompagnées de musiques épiques qui donnent envie d’en découdre et cela contraste fortement avec les chansons qui nous bercent pendant que l’on parcourt Kamura.

Pour la partie technique, c’est plutôt joli pour un jeu Switch, et l’aliasing lui donne un petit charme en plus. C’est plus jouable en mode TV et mode tablette. Pour la version PC, c’est un peu plus joli, un peu plus lisse mais étonnamment moins charmant.

Enfin, l’histoire est quasi inexistante, ce qui est classique pour la série j’imagine. On a plus l’impression d’assister à un long didacticiel de quelques heures à peine. Les choses se corsent post-générique, mais simplement parce que le niveau des monstres augmente. Il convient alors de farmer, d’augmenter son stuff puis de recommencer encore et encore.

Au final, Monster Hunter Rise est excellent si ce qui vous intéresse est la chasse aux monstres, qui est d’ailleurs au cœur du gameplay. En revanche, si vous voulez plus, ne serait-ce qu’un brin d’histoire, peut-être est-il judicieux de se tourner vers Monster Hunter Stories par exemple.

Par Skadi Nordic et Seraphim, le 21 juillet 2022.

DLC : Sunbreak

Si certains d'entre vous se demandent s’il faut acheter le dlc, la réponse est oui. Ce n’est pas simplement une extension, c’est un jeu complet.

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, c’est un jeu où on combat beaucoup de monstres ou des monstres uniques. On farme énormément pour crafter des armes, armures, pour nous et nos pilpoils et des talismans et joyaux pour nous aider à progresser dans l’aventure. 

Une fois que vous avez sauvé Kamura dans le jeu de base (Monster Hunter Rise) en terminant une quête 7* du grand camp, plus précisément « Déesse serpent du tonnerre », Rondine de Argosy vous fera part des évènements dans son village. Une quête se déverrouille alors dans laquelle il faut vaincre un monstre dans le temple oublié. Vous aurez l’occasion de rencontrer la sœur de celle-ci, Dame Fiorayne de la garde royale, qui vous emmènera à Elgado avec l’accord de l’ancien. Le village est différent de Kamura mais le principe et les fonctionnalités restent les mêmes, nous ne sommes pas perdus. Après deux-trois quêtes effectuées, un bateau devient accessible et il nous est possible via un pilpoil ou le menu de switcher de Kamura à Elgado.

Faisons un petit listing de ce qu’apporte d’extension :

• Il y aura du nouveau en terme de personnalisation de votre personnage ainsi que votre Palico et Chumsky.
• Vous aurez également une mission d’arène qui vous donnera deux parchemins : un rouge et un bleu, qui octroient de nouvelles attaques d’arme.
• Deux nouvelles cartes à explorer et les monstres qui vont avec. Et pour les monstres qu’on connait déjà, ils seront plus difficiles avec de nouvelles attaques.
• Le scénario est plus travaillé et les graphismes plus beaux. De plus, beaucoup de missions annexes sont disponibles.
• Pour ce qui est des quêtes, elles sont toutes accessibles aux deux villages, ce qui évite des allers-retours intempestifs.
• Comme pour Monster Hunter Rise, vous pouvez monter le RC (rang) en fonction des quêtes effectuées. Dans Sunbreak, vous aurez des quêtes de rang maître.
• Vous avez toujours le choix de partir seul ou avec des amis ou des inconnus en mission.

Et pour les joueurs débutants ou qui aiment jouer solo, il y aura des quêtes Parangon. Pendant les missions, vous serez accompagné de pnj. Ils sont très intéressants, autonomes et aident vraiment. Pour commencer, ils ont leur propre arme, toute différente mais vous pouvez les modifier. Vous pouvez équilibrer entre attaque au corps à corps ou à distance selon vos préférences. Ils sont également accompagnés de pilpoils, posent des pièges et parfois ils partent et revient en chevauchant un autre monstre pour combattre.

Monster Hunter Rise Sunbreak est un DLC indispensable. Entre les nouvelles cartes, les quêtes très nombreuses, le petit gap graphique et le nouveau matériel à farmer, il serait dommage de passer à côté. Si vous avez adoré Monster Hunter Rise, foncez !

Par Skadi Nordic, le 20 mai 2023.