Devil May Cry 4
Staff
« Il y a longtemps, le chevalier de l'ombre, Sparda, se rebella contre l'Empereur démoniaque et mena seul une guerre pour sauver l'humanité. Plusieurs milliers d'années plus tard, une organisation religieuse vénère ce sauveur et compte l'utiliser pour débarrasser le monde du mal. Résidant à Fortuna, cette organisation est connue comme « l'Ordre de l'Epée », et est composée d'un groupe d'élite de « Chevaliers Sacrés ». Un jour, un jeune chevalier, Nero, est témoin du massacre de ses semblables perpétré par le fils du légendaire Sparda, Dante. Le célèbre chasseur de démons a-t-il tourné le dos à l'humanité ? Que signifie cette rencontre pour ces deux individus ? ».
Test
Enfin le quatrième opus de cette série culte Devil May Cry ! Premier élément frappant, Dante partage la vedette avec un nouveau venu, Nero. Son design est assez similaire à Dante, approchant la classe de celui-ci. Sa venue est à la fois frustrante et bienvenue. Frustrante car Dante a toujours été le héros de Devil May Cry mais en même temps, cela permet de contrôler un nouveau personnage avec son propre style de combat. L'arsenal de Nero n'est pas très conséquent. Il possède « Red Queen », son épée mécanique, « Blue Rose », son pistolet à double canon, « Devil Bringer », son bras démoniaque et enfin « Yamato », un sabre légendaire utilisé par Vergil, le jumeau de Dante, permettant à Nero de libérer son potentiel latent. Cependant, il possède un nombre suffisant de combos et de techniques pour ne pas lasser le joueur. Dante lui possède pas mal d'armes variées et en nombre. Il manie toujours son épée « Alastor » (Rebellion), ses deux guns « Ebony&Ivory »et son canon scié « Coyote-A ». À cela vient s'ajouter une sorte de valise multi-armes « Pandora » (un truc de dingue), des sortes de gantelets démoniaques lui permettant de se battre à mains nues « Gilgamesh », des ailes démoniaques faisant apparaitre des lames explosives « Lucifer » et « Yamato ».
En plus de ceci, Dante utilise quatre styles de combats distincts : « Swordmaster », « Gunslinger », « Trickster » et « RoyalGuard », ainsi qu'un dernier à la fin, mais je vous laisse la surprise. Autrement dit, faut être difficile pour s'ennuyer en contrôlant Dante. Enfin, nos deux protagonistes peuvent faire appel à leur côté démoniaque pendant un laps de temps limité.
Les différentes techniques qu'utilisent nos deux protagonistes sont apprises entre chaque mission. Elles se monnaient contre des sphères d'âmes. On retrouve par exemple l'accélération pendant la course, le double saut, l'appui sur un ennemi etc.
Côté objets, il y a le b-a-ba : des étoiles démoniaques pour remonter la barre démoniaque des héros, des étoiles de vie pour remonter leur barre de vie. Ces objets se trouvent dans les niveaux (il y en a très peu) ou bien s'achètent entre les missions ou via une statue sacrée au sein du niveau en échange d'orbes rouges collectées dans le niveau en tuant des ennemis ou en détruisant certains éléments du décor. Précisons aussi que c'est entre les niveaux que le joueur peut sauvegarder sa progression.
Graphiquement, ce jeu est une véritable claque ! Capcom maîtrise les consoles next-gen et nous le démontre de manière on ne peut plus convaincante ! Les décors sont époustouflants, la mise en scène est excellente, l'action est fluide.
En parlant de l'action, on est en présence d'un Devil May Cry dans ses beaux jours ! Les ennemis sont assez nombreux, assez diversifiés à mon goût, chacun ayant ses forces et ses faiblesses. L'action est frénétique tout en demandant pas mal de technique si l'on veut survivre. C'est vrai pour les ennemis lambda mais encore plus pour les boss. Il est impossible de vaincre les boss du jeu sans faire montre de technique. C'est une des forces de cette série.
Le thème de cette histoire est la religion. L'histoire n'est pas très développée et n'est prétexte qu'à charcler du méchant pas beau. Néanmoins, certaines petites références font plaisir à voir et montre qu'il y a quand même eu quelques recherches de faites. Par exemple, le nom des personnages secondaires (Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus et Agnus) sont les cinq parties de la messe habituellement mises en musique (merci wiki !).
Musicalement, c'est vraiment réussi. Le style de musique est varié. On a des chants d'opéra, des musiques calmes pendant les scènes où le peu d'histoire se développe. Et pendant les phases d'action, on a droit à des musiques rythmées, électriques ou électroniques, motivant le joueur dans l'éradication des démons. Rien à redire en somme.
La durée de vie est honorable pour ce genre de jeu. L'histoire se découpe en 20 missions plus ou moins longues. Comptez une quinzaine d'heures pour le terminer une première fois si vous n'avez pas trop la polio. A ça on rajoute le plaisir de retourner charcler de l'ennemi, les missions secrètes à trouver et réussir, l'obtention de la note « S » à chaque mission, toutes les techniques à débloquer et les différents modes de jeu et les niveaux de difficulté. Bref, le jeu est vraiment rentabilisé.
Que dire de plus? Si vous cherchez un jeu d'action avec pas mal de subtilisé et représentant un vrai défi, n'hésite pas, foncez l'acheter !"
Seraphim, le 30/01/09, jeu terminé 3 fois. Merci à lui pour cette fiche.
Son rival : Ninja Gaiden II
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