Yamato

Otoko-tachi no Yamato reprend tous les éléments les plus communs, qui ont fait leurs preuves : la vie des personnages principaux avant de partir au front, le quotidien militaire, les tensions qui se développent mais aussi les amitiés, les communiqués historique nous narrant les grandes étapes de la période, la dureté du combat mais aussi le courage de nos braves petits soldats, les familles qui pleurent le départ de leurs jeunes hommes ici des marins… Le tout sur des musiques grandiloquentes à souhait pour accentuer l’émotion globale du scenario.

Le rythme est bon, alternant bien entre les phases tranche de vie, les phases préparation au combat, pour arriver à une bataille finale.

En dépit de son aspect glorification du bon soldat et du sacrifice pour la nation, j’ai assez apprécié que le film ne soit pas trop propagandiste non plus. Il demeure une pure œuvre de devoir de mémoire envers les hommes morts au combat, rentrant assez peu dans le politique. Il n’y a pas de message anti États-Unis, la guerre est présentée de manière inexorable et jamais les soldats n’expriment de haine ni de désir de vengeance. D'ailleurs, sans rancune, le morceau de générique de fin arbore un titre en anglais

Après, on en apprend assez peu sur le Yamato lui-même, ce qui est un peu dommage, notamment ses étapes de construction, ses plus grandes manœuvres (s’il en est), ses spécificités techniques. Le film se focalise vraiment sur les marins à bord.

Un film de guerre dans la tradition de l’art, de bonne facture. À découvrir pour varier un peu des points de vue hollywoodiens tel que dans Pearl Harbor (vu il y a quinze ans dont je n'ai presque aucun souvenir, je m'étais endormie devant je crois XD) ou Il faut sauver le Soldat Ryan (qu'il faudra que je regarde un jour lol).

Hanoko, le 28/06/2020