Shing, le fantastique Mandchou
Staff
Scenario: John Woo
Musique: Joseph Koo
Direction artistique: Chin Sam et Sung Ba-Fui
Producteur : Raymond Chow
Chorégraphe : Sammo Hung Kam Bo
Producteur exécutif : Chien Peng
Montage : Peter Cheung et Tung-ChunYuan
Maquillage : Yi-Minh Yeh
Ingénieur son : Ping Wong
Lumières : Chang-Hao Pu
Costumes: Chow Shao-Lung
Photographie: Yung-Chi Liang
Acteurs principaux:
- Tan Tao-liang (Dorian Tan) : Yun Fei
- James Tien : Shih Shao-feng
- Wai Yeung : Lanze
- Chen Yuen-lung (Jackie Chan) : Tan Feng
- Hung Chin-pao (Sammo Hung) : Tu Ching
- John Woo : Cheng
- Chu Ching : Lune d'Automne
- Carter Wong : Kien
- Yuen Biao : archer
- Yuen Wah : garde du corps
Société de production: Golden Harvest
Résumé global
En Chine au XVIIIe siècle, le Temple des moines Shaolin reste le dernier rempart contre l’invasion mandchoue. L’un de ces moines, Shih, passe à l’ennemi et extermine tous les patriotes qui tentent de renverser la Dynastie Ching. Les survivants Shaolin vivent dans le secret et continuent de s'entraîner. Yun Fei le meilleur élève de Shaolin, est envoyé en mission pour mettre un terme aux activités de Shih. Il a pour indication d'aller à la rencontre de Chang See, qui fomente une rébellion contre Shih.
Avis
Un renégat de l’école shaolin a causé la perte de celle-ci. Les survivants, vivant reclus et continuant de sa développer dans le secret, ne comptent pas en rester là et réclament vengeance. Ce désir s’incarnera en un jeune disciple, le meilleur, qui devra partir seul pour cette tâche.
Le film commençait plutôt bien, l’histoire semblait intéressante et j’étais curieuse d’en apprendre plus sur les motivations du méchant, assez charismatique. Notre héros rencontre plusieurs personnages qui deviendront les compagnons, chacun à son style, son histoire, et ils sont révèlent plutôt attachants. Mais malheureusement, le scenario devient cousu de fil blanc et surtout, il enchaîne combats sur combats, reléguant son histoire au second plan.
Alors certes, les combats sont chouettes, même si ce ne sont pas les plus marquants que l’on peut voir dans le genre. De plus, les plan filmés sont relativement basique, sans grande originalité et on finit par saturer du thème musical principal pas mauvais mais rabâché tout au long du film. Il en résulte des combats perdant toute leur saveur sur le dernier tiers du film et un intérêt déclinant.
Petite déception donc pour ce Hand of Death (le film est sorti avant sous le titre Shing, le fantastique Mandchou, avant d’être renommé en France par Hand of Death, l’un des titres originaux anglais du film), qui s’annonçait bon, grâce notamment à ses personnages.
Hanoko, le 04/06/2022
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