Parasite

Le fameux Parasite. Je l’avais raté à sa sortie, moment où j’en avais entendu du bien comme du mal autour de moi. Entre temps il se récolte des oscars, ainsi qu’une flopée d’autres prix et renforce l'idée que, si on l'aimé ou pas, il vaut tout de même de se pencher dessus.

Je me lance à le regarder, comme à mon habitude, sans avoir rien lu du synopsis. L’histoire commence avec le portrait d’une famille au fond du trou et qui cherche comment s’en sortir. Ils vont se lancer en vrais intrigants à se faire embaucher par une famille riche, évinçant leurs prédécesseurs avec maestria et orchestrant une mascarade pour embobiner leur nouvelle famille employeuse commune. Cependant, on se doute bien que tout n’ira pas comme sur des roulettes.

Le film commence sur un ton très comique, sarcastique, où règne d’une certaine manière la loi du plus fort parmi la « plèbe ». Tandis que les aristo, candides, perchés sur leur petit nuage, sont à des lieues de se rendre compte de ce qui se trame sous leur toit. Chaque personnage est en quelque sorte une caricature de ce qu’il représente, mais tous n’en demeurent pas moins criants de vérité derrière leur exagération. Ce côté caricatural en fait peut-être trop, ce qui pourra rebuter certains, mais c’est aussi un attrait du film :

Parasite demeure un fort moment de cinéma, même s’il aurait pu être meilleur sur certains détails, comme son penchant fataliste.

Hanoko, le 01/04/2020