Gun Crazy

Avis

Gun Crazy est une série de quatre téléfilms sortis entre 2002 et 2003 narrant chacun une histoire différente:

• Épisode 1: a Women from nowhere
• Épisode 2: Beyond the Law
• Épisode 3: the Big gundown
• Épisode 4: the Magnificient Five strike

.ous attaquons avec l’histoire d’une chasseuse de prime qui semble passer par hasard dans une ville totalement contrôlée par la pègre. Un mauvais coup du sort la force à y rester, alors autant en profiter pour au passage aller renverser le parrain en place et empocher la récompense pour son arrestation.

Le film commence avec des allures de road trip et de western, avec Saki qui voyage sur son Harley Davidson sur une musique folk. Elle débarque avec ses grands sabots dans ce semble au départ un bled paumé puis patatras, les ennuis arrivent très vite. Pas de souci, la réplique sera au centuple. Pas besoin de passer par quatre chemins, ce film se constitue essentiellement de gun fight, de poings dans les gueules, de celui rivalité entre celui et celle qui en aura le plus dans le ventre. Les combats complètement pétés nous feront bien rire et le soupçon de drame, qui veut donner une certaine âme au film, ne fonctionne pas tellement, mais qu’en en avons-nous à faire. Je n’ai pas compris pourquoi faire intervenir au début des Marines, qui se font buter hyper vite (je ne spoile rien) et qui n’apportent que dalle à l’histoire. C’était totalement gratuit de la part du scénariste qui s’accordait une petite vengeance fictive sur l’occupation États-unienne du Japon après la seconde guerre mondiale ?

Quelques autres personnages gravitent autour de l’héroïne, qui n’ont pas beaucoup plus d’intérêt que les deux personnages principaux, mais ma foi, ils apportent quelques interactions rendant le scenario un tout petit peu moins linéaire.

La qualité majeure du film pour moi demeure ses musiques, très stylées et souvent beaucoup trop épiques pour ce qu’il se passe à l’écran. Elles mettent dans l’ambiance au moins.

Saki nous la joue un peu Mad Max version japonaise, le film demeure un peu bidon mais il peut être un petit plaisir coupable pour les aficionados de cinéma japonais.

Hanoko, le 29/12/2019