Phénix, l'oiseau de feu (Space Firebird)
Staff
Réalisateur: Taku Sugitama
D'après le manga Phénix – L'oiseau de feu de Tezuka Osamu.
Studio: Tezuka Production, Kobayashi Productions
Résumé global
Godo est un enfant du 22ème siècle, né dans sur une Terre à l'écosystème totalement déréglé, où les humains sont devenus de simples outils, élevés en laboratoire, sélectionnés et éduqués depuis leur naissance par des robots.
Godo a la chance de trouver de l'aide auprès d'Olga, une femme robot, dont la sensibilité subsiste encore et qui le soutient pour franchir les obstacles qui se dressent devant lui et qui l'encourage dans son désir de devenir pilote.
Mais les choses se compliquent quand, pour sauver sa vie, Godo doit capturer un mystérieux oiseau de feu, une créature mystique dont le pouvoir d'immortalité peut raviver la planète mourrante.
Avis
Un film mignon mais sans plus.
On y retrouve les stéréotypes classiques des personnages en partie à cause du registre épique avec le protagoniste, et le style est assez kitsch. Quoique, il a bien fallu qu'il y ait de telles oeuvres auparavant pour pouvoir déterminer ce que l'on trouve kitsch ou retrograde de nos jours. Le film est rempli de bons sentiments, avec le héros courageux et généreux prêt à tout donner pour le bien de sa planète. Le style du film parait démodé et le rend moins crédible quand on le regarde aujourd'hui. Cependant, malgré cela, on prend du plaisir à regarder et on s'attache quand même aux personnages. L'humour est aussi présent, ma soeur et moi avons pas mal ri en regardant. Bien sûr, il faut être assez bon public pour apprécier, mais le film est tout de même amusant.
Par ailleurs, on ne peut nier d'autres qualités indéniables touchant à la réalisation du film. Il est beau et bien fait, avec un agréable accompagnement musical. Plus qu'un ressemblance, je pense que l'on peut sûrement parler d'inspiration du film de Walt Disney Fantasia de par l'harmonie entre images et musique, pendant tout le film et particulièrement lorsque l'on voit la Terre se désagréger, laissant la lave surgir à la surface.
Un film enfantin mais on peut quand même trouver de quoi amuser les plus grand, preuve qu'il est quand même fait en dépit de son côté kitsch.
Hanoko, film vu le 05/07/08
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