Martian Successor Nadesico – The motion picture

Génériques

Ending: "Dearest" par Yumi Matsuzawa

Avis

Ce film se déroule trois ans après la série animée originale Martian Successor Nadesico. Clairement, il s’adresse à ceux qui ont vu la série, mais si dans les grandes lignes, il peut se suivre sans la connaître. Pour ma part, je suis dans les deux cas : ce film m’a intriguée, j’avais vu la série il y a des années, mais ne m’en souviens pas du tout, donc j’ai un peu tout redécouvert avec ce film lol.

Il aurait fallu que je revoie la série préalablement, mais j’avais la flemme. Tant pis.

Le film démarre avec tous les ingrédients d’un bon space opera. On découvre brièvement la situation géopolitique du système solaire avec ses nombreuses personnalités militaires. Un mystérieux assaillant vient ébranler la paix qui venait de s’installer. Les combats très dynamiques opposent des vaisseaux et des robots spatiaux.

 L’animation se révèle de très bonne qualité, on voit bien la différence avec une série classique dans la fluidité des mouvements et certains effets très jolis. J’apprécie particulièrement ce film en 2D, sans débauche de technologie, alors qu’aujourd’hui, quasiment tous les animes auraient modélisé en 3D les mecha. L’accompagnement musical orchestral est lui aussi très classe et entraînant.

Ensuite on découvre le complot derrière ces attaques, qui ont de quoi intéresser. Malheureusement, le film se perd en scènes inutiles de tranche de vie, des passages comiques un peu navrants, certains antagonistes vont se révéler caricaturaux et la fin est expéditive, gâchant tout ce qui avait été préparé au début. Les personnages ne sont presque pas développés, mais c’est aussi en raison de leur nombre important, entre les nouveaux et des anciens qui reviennent.

Je pense que pour ceux qui ont aimé la série, ce film mérite d’être vu. Même si certains passages m’ont un peu larguée, je l’ai aussi apprécié pour sa belle animation ancienne. Cependant, je ne comprends pas pourquoi Dybex a édité ce film et pas la série, cela n’a guère de sens.

Hanoko, le 31/01/2021