Colline aux Coquelicots (La)
Staff
Réalisateur: Goro Miyazaki
Scénario: Hayao Miyazaki et Keiko Niwa
Directeurs de l'animation: Akihiko Yamashita et Katsuya Kondo
Directeur de la photographie: Atsushi Okui
Compositeur: Satoshi Takebe
Producteur exécutif: Koji Hoshino
Producteurs: Toshio Suzuki, Tetsurô Sayama et Chizuru Takahashi
Responsable des effets sonores: Koji Kasamatsu
Animateurs: Hiroyuki Aoyama et Shigeru Fujita
Enregistreur de bruitages: Eriko Kimura
Studio: Ghibli
Umi est une lycéenne vivant dans une vieille bâtisse sur une colline surplombant le port de Yokohama. Depuis que son père a disparu en mer, elle hisse, chaque matin, face à la baie, deux pavillons tels un message lancé à l'horizon. Au lycée, quelqu'un a même écrit un article sur ce signal dans le journal du campus. C'est peut-être l'intrépide Shun qu'Umi n'a pas manqué de remarquer...
Attirés l'un par l'autre, les deux jeunes gens vont partager de plus en plus d'activités, de la sauvegarde du vieux foyer jusqu'à la rédaction du journal. Pourtant, leur relation va prendre un tour inattendu avec la découverte d'un secret lié à leur naissance.
D'après le manga La Colline aux Coquelicots de Tetsurô Sayama et Chizuru Takahashi
Opening/Ending
Ending: "Sayonara no Natsu ~Kokuriko-zaka kara~" par Aoi Teshima
Avis
Deuxième film de Gôro Miyazaki à sortir sur grand écran, la Colline aux Coquelicots est une sorte de conte des temps modernes narrant la vie d'une lycéenne, Umi, qui sort peu à peu de son train-train quotidien.
Alors que le foyer principal des clubs des lycéens nommé Quartier Latin risque d'être détruit pour reconstruction, Umi va participer à son renouveau afin de sauvegarder les vestiges de cette ancienne bâtisse. Ainsi elle rencontrera Shun avec qui elle deviendra très proche.
Le film s'était paré de pas mal de clefs du succès mais la pauvreté du scenario vient rabaisser le niveau. La Colline aux Coquelicots démarrait très bien en mettant très vite en place l'ambiance, les années folles de la période de lycéen de l'héroïne, dans les années 60. Très responsable et travailleuse pour son âge, elle gère quasiment à elle seule le pensionnat familial tout en allant au lycée. Au lycée, c'est l'effervecence avec les garçons qui s'investissent pleinement dans leurs clubs respectifs. Toute cette joyeuse bande vivra des aventures à la fois simples mais extraoridinaires. Le travail de recontextualisation est remarquable, entre le détail des décors, l'importance de la mémoire du passé et des traditions, les modes vestimentaires etc. On s'immerge donc sans problème.
Dès les premières images, on est concquis par le travail d'animation qui fait vraiment honneur au studio Ghibli, les couleurs chatoyantes correspondant parfaitement à l'ambiance chaleureuse du film. Après, on pourra reprocher le manque de prise de risque mais Goro Miyazaki en étant encore à ses débuts, on peut se contenter pour le moment d'un film bien fait.
J'ai également été très séduite par la bande originale orientée jazz qui est tout à fait charmante, très vivante en entraînante. Les musiques donnent vraiment beaucoup d'intensité aux scènes qu'elles accompagnent, si bien qu'elles permettent au début d'occulter les clichés romantiques du film.
Je dis bien seulement au début, car graduellement, à mesure que l'histoire se dévoile, on déchante de voir combien le film se réduit finalement à une histoire à l'eau de rose et truffée de clichés. Que ce soit les personnages où le scenario. À la première seconde où on voit les pensionnaires chez Umi, on devine quelle est leur activité (en particulier pour l'artiste et sa dégaine qui est un stéréotype énorme). Dès la première apparition de Shun, on sait d'emblée qu'il va se passer quelque chose entre lui et Umi. Mais à la limite, passons. C'est toute l'histoire qui semble sur un petit nuage et qui ne fait pas dans l'originalité.
On voit bien que l'auteur du film a parfaitement conscience des clichés qu'il a récupérés, lorsque shun dit "On dirait un mauvais mélodrame". Toutefois, il s'agit ni plus ni moins d'un moyen de prendre le public à parti pour mieux faire passer l'addition. La suite modifie le tir mais vire plutôt vers une mauvaise romance. Les révélations qui se font au cours du film nous laissent assez perplexes et au final, le sentiment qui a demeuré est "tout ça pour ça?". Et oui, le film est assez décevant, il a mis en place tout un univers riche, très charmant et amusant pour conclure à une histoire bateau si l'on peut me permettre l'expression au vu de la conclusion du film
J'appréhendais le film, puis en voyant les premières dizaines de minutes je fut agréablement surprise, croyant avoir affaire à un film de la qualité de Omoide Poroporo - Souvenirs goutte à goutte. Mais l'enthousiasme s'estompa un fois passé la première moitié. On retient quand même une histoire beaucoup moins brouillonne que celle de Contes de Terremer (Les), j'ai beaucoup plus accroché à la Colline aux Coquelicots. C'est un beau spectacle à voir une fois au cinéma.
Après, je ne sais pas ce que donne le manga original ni combien le film y est fidèle. Mais je serais curieuse de voir à l'avenir un scenario original de Goro Miyazaki. Pour moi, Colline aux Coquelicots est une étape, il s'essaye à plusieurs genres.
Hanoko, film vu mi janvier 2012
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