Bayonetta Bloody Fate
Staff
Story-boarder: Fuminori Kizaki
Scenario: Mitsutaka Hirota
Character Design: Ai Yokoyama
Design des mecha: Katanao Akai et Takashi Watabe
Réalisatrice 3D: Patricia Hishikawa
Directeur du son: Yoku Shioya
Directeur de la photographie: Takeo Ogiwara
Design des anges: Hiroya Iijima
Couleur: Takae Iijima
Design des créatures: Katanao Akai
Montage: Akinori Mishima
Design des armes: Takashi Watabe
Studio: Gonzo
Les sorcières de l'Umbra, forces des ténèbres, et les sages de Lumen, défenseurs de la lumière, sont deux clans chargés de préserver l'équilibre du monde pour qu'il n'entre pas dans le chaos. Mais ils se livrèrent une guerre sans merci dans laquelle Sages et Sorcières furent décimés. Une sorcière survivante, Bayonetta, a oublié sa vie d'antan. Cinq ans après, elle s'éveille d'un cercueil immergé au fond d'un lac, découvert par un journaliste. Vingt ans plus tard, Luka, le fils de ce journaliste devenu lui-même reporter à risque, se lance à la poursuite de Bayonetta, persuadé qu'elle est responsable de la mort de son père. Incapable de se souvenir de son passé, cette sorcière lutte contre les anges venus l'éliminer. Guidée par ses réminiscences, elle se rend à la ville européenne de Vigrid pour tenter de comprendre son passé, elle sera vite confrontée à une mystérieuse femme ayant des pouvoirs similaires aux siens.
Génériques
Ending: "Night, I stand" par Mai
Avis
Le succès du jeu Bayonetta n'est plus à prouver et tôt ou tard il aurait forcément bénéficié d'un portage sur un autre support. J'aurais plus souhaité voir un film avec de vrais acteurs, mais on attaque fort quand même avec un film d'animation.
Bayonetta Bloody Fate reprend le scenario du jeu Bayonetta et compile l'intégralité de son histoire avec quelques variantes dans le déroulement. Ayant bourriné le jeu de nombreuses heures, je le connais quasiment par coeur, nul détail n'échappera donc à mon oeil de lynx è_é
Notre fatale sorcière aux quadruples flingues fait donc son retour dans ce film, assez bon mais décevant par plusieurs aspects. Tout d'abord, les personnages ont beaucoup perdu de leur désinvolture par rapport au jeu, ce qui transparaît particulièrement dans les dialogues, assez ennuyeux. Les répliques et mimiques des personnages sont plates et on ne se marre pas tellement. En première de la liste est Bayonetta dont le côté sadique et provocateur s'en est trouvé très amoindri. Un changement auquel je m'attendais malheureusement car un film d'animation est forcément plus grand public qu'un jeu vidéo et je pense que le comportement de Bayonetta aurait été too much pour le public japonais lambda qui irait par hasard voir le film au cinéma. Cependant, même les autres personnages, plus politiquement corrects si j'ose dire sont devenus presque ternes (Luka, Rodin, Cereza). Et les quelques scènes inédites n'arrangent en rien l'affaire (on voit un aspect très bienveillant et attentionné de Bayonetta qui ne lui ressemble pas et ne lui va pas du tout), de nouvelles scènes qui sont d'ailleurs d'une inutilité totale. Jeanne s'en tire assez bien en revanche, qui aura même gagné en charisme et en rôle.
Ensuite, le scenario qui a été un peu remanié, avec ses avantages et ses inconvénients. La première moitié du film en révèle beaucoup sur les clefs de l'histoire par rapport au jeu, ce qui casse un peu le mystère. Soyons honnêtes, Bayonetta n'est effectivement pas entré dans l'anthologie grâce à son histoire, mais tout de même, il y a avait ce petit quelque chose qui nous intriguait quand même. Tandis que dans ce film, on se doute de tout assez vite. À l'inverse, la force de ce film est de rendre bien plus claire et limpide l'histoire qui demeurait assez embrouillée et fouillis dans le jeu. On a même quelques précisions qui n'étaient pas explicites dans le jeu, ce qui fait que Bayonetta Bloody Fate peut être considéré comme un bon complément au jeu.
Le deuxième sujet le plus important concernant ce film est bien évidemment l'aspect visuel. Le character design est très réussi, les décors sont soignés, même s'ils ne sont pas aussi riches que ceux du jeu et les combats sont franchement bien foutus. Je dois dire que j'ai largement plus aimé le combat final dans le film que dans le jeu. On pourrait regretter le manque de magie, d'invocations, d'attaques sadiques dont l'absence rend les combats beaucoup moins trash. Cependant, je suppose que cet aspect a aussi été édulcoré pour les mêmes raisons que j'ai citées précédemment concernant le public potentiel du film différent de celui du jeu. Ce que j'aurais vivement aimé voir sont des séquences où Bayonetta active l'envoûtement qui aurait été d'une grande classe visuellement.
Toutefois, malgré un bon travail apporté, ce film reste légèrement en deçà du niveau d'un film d'animation. On a plus l'impression d'une série animée d'excellente qualité plutôt que d'un film d'animation, notamment dans le nombre d'images par seconde qui aurait pu être plus élevé. On savait que le studio Gonzo n'était pas friand de film d'animation mais il s'était tout de même illustré sur Brave Story prouvant qu'il était parfaitement capable. Bayonetta Bloody fate se rapproche davantage d'Afro samurai (qu'il faudrait que je revoie pour pousser la comparaison niveau qualité graphique). Bref, c'est bien fait, mais je m'attendais à mieux. Les musiques sont aussi à la traîne, on est loin de l'ambiance très prononcée du jeu qui alternait entre chansons glamour et musiques symphoniques grandioses avec choeur. Dans le film les musiques sont un peu timides, à part lorsque des morceaux de la B.O. originale sont repris. Le passage des voix anglaises aux japonaises marche plutôt bien, seule la voix de Balder me chiffonne. Non pas que le doubleur soit mauvais loin de là, mais une voix douce comme dans le jeu lui aurait mieux convenu.
Bayonetta Bloody Fate est loin d'être aussi fun que le jeu qui l'a inspiré, mais il se défend tout de même, ayant le mérite d'être plus cohérent dans l'histoire. Le film sera sûrement un bon divertissement pour les néophytes. Quant aux fans, c'est à voir pourquoi, mais pas indispensable.
Hanoko, film vu fin avril 2014
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Commentaires
dragon de givre
30. octobre 2014 - 16:45
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J'ai vu ce film hier. Pas
J'ai vu ce film hier. Pas exceptionnel effectivement. Très joli d'un point de vue visuel, ça m'a un peu fait penser à Vampire Hunter D. Sinon, le côté kitch du jeu est présent, mais je n'aime pas trop trop ça (je n'ai pas joué au jeu mais j'ai vu mon homme y jouer).
Hanoko
30. octobre 2014 - 16:47
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Vampire Hunter D, que nous n
Vampire Hunter D, que nous n'avons toujours pas chroniqué sur le site! Mais il est dans ma to watch list à plus ou moins long terme...
Bayonetta prend le contre pied de tous ces jeux vidéo ou les personnages féminins sont des objets érotiques pas vraiment assumés en mettant en scène une héroïne aux allures nymphomane sadique exacerbé. Moi j'ai bien accroché à cet humour, mais je comprend que ça puisse paraître lourd pour d'autres.
Ninja Gaiden power :D
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dragon de givre
30. octobre 2014 - 16:48
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Ben je trouve ça assez mal
Ben je trouve ça assez mal fichu au final. C'est maladroit, comme démarche, car au final, ça reste très fan service. Pour Vampire Hunter D, j'avais commencé à regarder, je continuerai peut-être un de ces quatre (j'avais un souci de fichier de lecture).
Hanoko
31. octobre 2014 - 16:50
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Ça reste du fan service
Ça reste du fan service certes, mais disons que ça va bien au delà puisque Bayonetta est bien très provocatrice. L'humour du truc fait que même en plein combat, à la fin d'un combo, elle peut se mettre à taper la pose, juste pour le fun. Disons que c'est du fan service que surprend et qui fait rire sans rendre le truc lourdingue, c'est pour ça que ça marche.
Ninja Gaiden power :D
~
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dragon de givre
31. octobre 2014 - 16:52
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Ah pourtant je trouve ça
Ah pourtant je trouve ça super lourdingue moi :/
Hanoko
20. novembre 2014 - 16:53
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Ça donne un aspect
Ça donne un aspect complètement décalé aux combats où normalement les personnages laissent aller seulement leur rage et sont souvent sérieux. Et ça arrive à certains moments où l'on ne s'attend pas, donc la surprise peut faire rire. C'est aussi une boutade lancé à tous les autres jeux où les nanas peuvent jouer les sainte nitouche où les désintéressées totales alors qu'elles portent des tenues ultra affriolantes. Le côté complètement assumé de la chose et poussé presque à l'auto-dérision totale dans Bayonetta permet de faire en sorte que ça soit drôle et pas uniquement du fan service (même si ç'en est à 70% c'est sûr).
Ninja Gaiden power :D
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