Innermost
Résumé global
Fin du XXème siècle. Au cours d’une exploration, deux astronautes mettent à jour un immense cratère sur la face cachée de la Lune, où reposent des restes enfouis d’un être extraterrestre. Ce qu’ils ignorent c’est que l’astre n’abrite tout une colonie d’aliens qui attaquera la Terre soixante ans plus tard, exterminant la quasi-totalité de l’humanité. Ces assaillants seront baptisés Galags.
En 2075 après la grande guerre qui a vu triompher l’humanité, une seule ville concentre la défense anti-alien et le haut de la société : Turel. Mais alors que les hauts-citoyens vivent en sécurité derrière les murs d’enceinte de la cité, de nouveaux rapports font état de massacres dans les quartiers pauvres. Eris une étudiante promise à un brillant avenir et Devil un mystérieux chasseur de Galags devront percer à jour les secrets de Turel sous peine de voir l’humanité restante détruite par un nouvel ennemi d’origine inconnue.
Avis
Innermost commence en récit d’anticipation, où L’humanité a surmonté un risque d’extinction. La capitale dans laquelle démarre l’histoire se divise en deux zones, l’une privilégiée et l’autre nommée Grey Zone, ghetto dangereux où est mise en quarantaine une partie de la population. Et c’est sans compter l’assaut des terribles Galags.
Nous découvrons cet univers à travers le regard plein d’espoir d’une jeune diplômée qui veut améliorer les conditions des marginaux de la Grey Zone et qui s’y rend pour mieux la cerner. Mauvaise pioche, des habitants l’agressent, puis elle assiste au combat de forces armée contre un Galag. Clou du spectacle, un homme armé d’une large épée terrasse à main nue ce Galag… Pour le moment, il reste un peu tôt pour se prononcer quant à l’histoire, mais ce début laisse un peu sceptique. On nous présente un univers futuriste, où des robots de guerre sont utilisés contre les attaques d’aliens et au beau milieu de tout ça, un gars solitaire en cosplay de Guts de Berserk qui vient casser la baraque. C’est pour le moins inopiné et je suis bien curieuse de voir ce que l’auteur a imaginé pour la suite.
Côté dessin, c’est plutôt bon dans l’ensemble. On voit une belle évolution par rapport à son précédent manga, Space Duck RG, où les défauts que j’avais relevés tendent à se corriger, notamment le dessin des personnages. Leur expressivité laisse encore à désirer, notamment les émotions très fortes (colère, terreur etc.), mais le niveau est bon. Les décors sont très travaillés, malgré quelques cases çà et là qui manquent de soin.
Un manga qui s’annonce curieux, pourvus d’éléments qui dénotent les uns avec les autres. Mais pour les amateurs de grosses bagarres, cela pourrait être un bon titre.
Hanoko, deux chapitres lus, le 10/12/2019
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