Catalante
Résumé global
Unico est une licorne ayant le pouvoir de semer le bonheur autour d’elle. Cette capacité ayant provoqué la jalousie de la déesse Vénus, celle-ci le fait transporter par Zephyrus à travers le temps et l’espace, ne le laissant vivre que temporairement à chaque destination et lui effaçant la mémoire.
Il arrive un jour sur Terre et rencontre Zoé, une fillette atteinte d’une grave maladie la forçant à rester à l’hôpital. Celle-ci garde toutefois de la joie de vivre grâce à son entourage mais aussi sa passion pour la saga littéraire Catalante. Elle se languit de la parution du tome suivant tardant à arriver et l’auteur ne répond plus à ses courriers. En effet, ce dernier, Victor Lewis, a mis de côté l’écriture pour se consacrer à sa famille. Unico propose alors à Zoé de l’emmener rencontrer le romancier.
D’après le manga Unico d’Osamu Tezuka
Avis
Une fois de plus, je découvre un manga de Tezuka par le biais de l’une de ses adaptations. Pourtant j’en ai lu du Tezuka, mais sa bibliographie est vaste.
Unico est une licorne qui se fait trimballer malgré elle de lieu en lieu, époque en époque, vouée à accomplir une part de bonheur avant d’être emportée à nouveau au loin avec des souvenirs réinitialisés. Son voyage s’arrête cette fois dans un monde similaire au nôtre, contemporain. Par le biais de cette courte histoire, nous abordons divers thèmes, comme la maladie incurable, les revers de la célébrité, les drames familiaux, l’amitié, etc. Le tout sans se perdre et ni s’éparpiller. Bien sûr, en si peu de pages, tous ne sont pas développés autant, mais on passe un agréable moment de lecture. Celle-ci revêt des allures de contes pour enfants mais avec quelques aspects sérieux rendant le scenario intéressant, contenant ses tensions et ses joies.
Le dessin est bon dans l’ensemble, mignon sans être trop enfantin. Le style se rapproche plus de la bande-dessinée que du manga, mais cela ne m’a pas dérangée car on voit un style qui tient la route, qui ne donne pas l’impression d’une imitation ratée de manga. Un peu à la City Hall, les deux influences se perçoivent et se conjuguent bien.
Un one-shot qui peut plaire à un large public, petits et grands (enfin pas trop petits quand même car certains passages peuvent s’avérer durs). Sans certitude pour n’avoir pas lu le manga original, cette histoire me paraît constituer une bonne porte d’entrée ou bien apporter une nouvelle branche de qualité au manga original.
Hanoko, le 29/09/2021
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