dragon de givre – Mardi 29 juillet 2008, à 12:19

Le harcèlement scolaire au Japon : l’Ijime

Derrière le terme japonais Ijime qui désigne les brimades, se cachent de bien terribles réalités. L'Ijime semble être une pratique répandue notamment dans les écoles nippones. Si les persécutions existent dans toutes les cultures, leur ampleur dans l'archipel est sans doute liée à leur banalisation, voire leur institutionnalisation au sein de la société japonaise. 

Nous allons définir l'Ijime et en donner quelques exemples, puis nous tenterons de donner les causes de ce phénomène au Japon. Enfin, nous allons présenter les conséquences les plus dramatiques résultants de cette forme de harcèlement dans les écoles japonaises. 

1 : Définition

L'Ijime signifie étymologiquement « brimade ». Pourtant, le phénomène ne s'arrête pas là. Un ou une élève de 8 à 17 ans est le sujet de rejet d'une partie ou de toute la classe. Quelques fois, ce rejet est accompagné de brimades, de calomnies, de vols ou de violences. L'Ijimekko (l'enfant victime d'Ijime) se retrouve alors souvent seul contre tous car les autres élèves n'osent pas aider la victime de peur de se retrouver eux-mêmes rejeté. Voir plus, les élèves se sentent obligés de brimer lIjimekko pour que l'on ne croit pas qu'ils ont de la sympathie ou de la pitié envers lui. Les conséquences de ce « seul contre tous » peuvent alors devenir dramatiques, comme en témoignent les exemples suivants.

Dans l'ouvrage Otaku, les Enfants du Virtuel d'Etienne Barral, le premier adolescent mentionné, désigné par la lettre « A. », collégien racketté et roué de coups plusieurs fois par trois de ses anciens amis, se jette du treizième étage d'un immeuble en juin 1994. Les derniers mots inscrits sur son cahier d'écolier sont « je n'en peux plus de ces brimades. Chaque jour est un enfer ». Le second exemple est celui de « B. », 14 ans, insulté et battu par ses camarades, tandis que ses chaussures disparaissent, que ses manuels scolaires sont retrouvés dans la poubelle, couverts d'injures telles que « Tout le monde te déteste ici, disparais, meurs ! ». Sa mère alerte le professeur responsable de la classe, sans succès. B., pour avoir mêlé les adultes à cette histoire, voit les persécutions redoubler. Ils sont 15 à s'acharner sur lui. Par une journée de juillet 1994, 6 filles de sa classe tartinent sa table de margarine, et répandent sur sa chaise de la poudre de craie et des punaises. B. rentre chez lui après les cours et se pend dans sa chambre. Inscrit dans l'établissement depuis avril, il a tenu bon quatre mois. 

Ces exemples témoignent de l'ampleur que peut prendre l'Ijime dans les écoles, où le groupe prime à l'individu, comme dans toute la société japonaise. Car ce rejet n'est quasiment jamais dû à un racisme, une différence de religion ou de classe social. Les victimes d'Ijime sont, en règle générale, des élèves qui se démarquent : ils peuvent être les plus petits ou les plus grands, les plus jeunes, des élèves ayant étudié à l'étranger, ayant des mauvais résultats, ou à l'inverse, de très bonnes notes, ou tout simplement quelqu'un de plus faible psychologiquement. Les raisons sont très diverses, et ne peuvent pas être clairement définies. Ainsi, les persécuteurs, si on les interroge sur les raisons qui les ont poussés à désigner untel comme cible de leurs brimades, ne savent que répondre, probablement parce qu'il est difficile pour eux de reconnaître qu'ils rejettent ceux qui leur sont différents, mais aussi parce que ces raisons ne sont pas réellement définies dans leur esprit. 

Les persécuteurs sont généralement les meneurs de la classe, ceux qui sont populaires. Mais ce sont aussi, des élèves particulièrement sujets au stress. Quoi qu'il en soit, ces enfants n'ont généralement pas conscience de la gravité de leurs actes, et ne soupçonnent pas les conséquences que leurs persécutions peuvent avoir. En générale, ils ne ressentent pas de regret vis-à-vis de ce qu'ils ont fait. La plupart d'entre eux estiment que l'Ijime est quelque chose qui va de soi dans une société moderne. Certains considèrent même qu'il ne s'agit que d'un jeu. Il y a en général plusieurs persécuteurs, partant du principe qu'un seul sujet isolé n'aura que peu de possibilités de répliquer contre un groupe entier. 

Bien sûr, tous les élèves ne sont pas des persécuteurs, mais leur rôle est suffisamment important pour que nous puissions les considérer comme des acteurs. Ils n'interviennent pas directement dans l'Ijime, mais y sont impliqués car ils cautionnent tacitement les persécutions de leurs camarades. Ainsi, de nombreux lycéens savent qu'il y a des persécutions
dans leur classe, mais ne réagissent pas. Ils jouent également un rôle dans l'Ijime, car, en refusant de s'interposer et en ne dénonçant pas leurs camarades, de peur de se retrouver à leur tour la cible de ces brimades, ils permettent au schéma de l'Ijime de se mettre en place. Ces élèves sont donc des « suiveurs », qui se positionnent derrière les meneurs de la classe afin de ne pas être rejetés par ces derniers. 

Malgré les difficultés à obtenir des chiffres fiables (les écoles et l'administration marginalisant le phénomène), il semble possible de dire que l'Ijime est une pratique répandue. 70 000 élèves étaient concernés en 1996 dont la moitié parmi les collégiens, selon le Ministère de l'Education, ce qui veut dire beaucoup plus... En 1994, 7 suicides, des cas trop visibles pour être dissimulés, sont rattachés à l'Ijime par l'administration. Une enquête effectuée auprès de 990 lycéens de terminale, publiée par le groupe de presse Recruit en mars 1995, annonce que 53 % des interrogés ont été victimes d'Ijime durant leur scolarité, 32 % avouent avoir eux-mêmes persécuté l'un des leurs et 77 % déclarent avoir personnellement assisté à une séance d'Ijime

On pourrait se demander comment de tels chiffres peuvent être possibles, dans un pays aussi développé que le Japon, avec un IDH (Indice de Développement Humain) de 0.949 sur 1, et un taux d'alphabétisation de la population de 100%. 

2 : Causes de l'Ijime

Les professeurs, les écoles, le Ministère de l'Education tentent de fermer les yeux sur le phénomène, de le cantonner à une pratique marginale et peu courante, de minimiser l'atrocité des brimades, d'en réduire les conséquences. 

Les professeurs ont un rôle très important dans l'Ijime, parce qu'ils représentent l'autorité directe, et que, en conséquence, ils sont les plus à même de mettre fin aux brimades qui ont lieu au sein des classes dont ils ont la charge.
Cependant, ils ne se sentent pas réellement concernés par ce problème, tant et si bien qu'ils n'agissent pas. La plupart ont l'impression que cela ne fait pas partie de leur rôle. C'est pourquoi, dans le meilleur des cas, les professeurs nient l'existence d'un tel problème et ferment les yeux. Mais il y a également des cas où les professeurs prennent le parti des persécuteurs. Ils les incitent à remettre l'élève dans le droit chemin. Nous pouvons penser qu'ils éprouvent la même répulsion à l'égard de l'enfant différent que les autres élèves de la classe. Prenons le cas d'élèves qui ont séjourné dans un pays anglophone et qui reviennent étudier au Japon. Il est fait état de professeurs qui demandent à des élèves de reprendre l'accent japonais pour parler Anglais. Parfois, ils font subir des discriminations à ces élèves en les laissant volontairement à l'écart de la classe.

L'administration scolaire, au-delà des enseignants, adopte souvent un comportement ambigu vis-à-vis de l'Ijime. Selon le proviseur du collège de B. (voir plus haut), dont le suicide fut passé sous silence, les
brimades subies par l'élève étaient "des querelles d'adolescents, des facéties de potaches, mais en aucun cas l'école ne peut être tenue pour responsable". Parfois même, des directeurs d'école appellent dans des discours les élèves au silence : « Si vous commencez à raconter des choses inutiles, cela risque de provoquer des réactions imprévisibles. Donc je vous conseille de vous taire ». 

Mais qu'est-ce qui force les professeurs et les administrations scolaires à se taire, à fermer les yeux sur la gravité et l'ampleur de l'Ijime ? Le dicton japonais « Tout clou qui dépasse appelle au marteau. » résume bien l'état d'esprit dans lequel le phénomène prend son ampleur. En se taisant, les administrations évitent ainsi leur « clou » de dépasser, et uniformisent en surface leurs écoles. En tapant sur le clou qui dépasse, on préserve l'homogénéité d'un système scolaire où les écoles font la course à la réputation et au rendement. 

Le système scolaire japonais repose sur un égalitarisme de forme et une concurrence de fond, le tout dominé par une discipline redoutable. L'égalitarisme consiste à gommer tout trait extérieur distinctif entre élèves, ce afin d'éviter les clivages sociaux et économiques. L'uniforme obligatoire en est la manifestation la plus évidente : son port renforce aussi le sentiment d'appartenance au groupe. Pourtant, les écoliers japonais n'ont de cesse d'affirmer leur individualité, par exemple en contournant les interdits vestimentaires. La concurrence vient briser ce bel édifice collectif en réveillant l'individualisme.
La sélection pure et dure commence à l'approche du lycée, dont l'entrée est soumise à un concours d'entrée. Le regard de chaque écolier est tourné vers un bon lycée, promesse d'une bonne université, donc d'un bon emploi. Aussi dès le collège, seul compte le hensachi, ou "valeur d'inflexion", forme extrême de la compétition scolaire, puisqu'il s'agit du classement national de chaque élève en nombre de points. Le hensachi permet à chacun de se mesurer à ses camarades, assimilés à des rivaux. Les écoliers sont ainsi forcés à un bachotage permanent. Les journées des jeunes japonais sont très chargées : après sa journée de cours (en général, de 8h à 16h), il participe aux Clubs de son école, et ensuite, il se rend à des cours du soir ou juku (c'est le cas de 44.5% de collégiens (étude réalisée en 1985) et de presque tous les lycéens). 

L'uniformisation et la compétition sont les deux caractéristiques principales du système scolaire japonais. Pour les enfants, c'est une source de stress très important : ils sont pris dans une compétition très violente, et sont soumis à une forte pression (imposée par leurs parents, leurs professeurs, mais aussi eux-mêmes). Quant à l'uniformisation, elle permet de créer un groupe très soudé, mais elle permet également de focaliser sur d'autres différences, créant des laissés-pour-compte qui seront mis à l'écart : plus gros ou plus maigre, plus grand ou plus petit, avec un accent étranger... Ce sont eux qui seront les premières victimes d'Ijime : des enfants fragilisés par le système scolaire, qui les place sur le devant de la scène pour de mauvaises raisons. 

La persécution des Ijimekko est renforcée par la montée de la criminalité en milieu scolaire. Comme en Europe ou aux Etats-Unis, les écoles japonaises sont gagnées par la violence. Les agressions deviennent fréquentes. Le harcèlement moral dans les écoles augmente d'autant plus qu'il est peu réprimé. La seule loi sur la sécurité scolaire en vigueur au Japon date de 1983. Elle permet de renvoyer les élèves qui commettent des actes de violence physique ou sèchent les cours. Mais aucune sanction n'est prévue contre les persécutions psychologiques. La culture japonaise du groupe et les carences législatives assurent l'impunité aux meneurs, les victimes sont alors sans armes face aux brimades. Et les conséquences deviennent parfois dramatiques. 

3 : Conséquences de l'Ijime

Les victimes de l'Ijime, laissées pour compte, complètement seuls dans leur galère, n'ont que très peu de solutions qui s'offrent à eux. Choisir de subir sans rien dire, sachant que l'intensité des brimades augmente avec le temps, ou choisir une solution plus radicale, qui éloigne du milieu scolaire devenu un enfer. Les conséquences de l'Ijime diffèrent suivant le tempérament de la victime ainsi que l'ampleur des sévices endurées. Certains Ijimekko peuvent se laisser séduire par des mouvements sectaires, vivre reclus dans leur chambre... Au pire des cas, la victime se suicide, voire tue au hasard au sein de la société qui l'ignore dans un élan de désespoir et de vengeance, avant de mettre fin à ses jours. 

Les statistiques du gouvernement montrent qu'en 1998, les enfants de l'école primaire et des collèges d'enseignements secondaires qui ont été continuellement absents pendant 30 jours, ont atteint le chiffre record de 127 692 soit 21,1% plus élevé que l'année précédente. Les responsables de l'éducation disent que les raisons de l'abandon étaient brutales et s'expliquent par l'incapacité des élèves à s'adapter au programme d'enseignement astreignant et à la structure de la salle de classe conventionnelle. Nul ne le dit mais l'Ijime est sans doute une autre raison plausible à cet absentéisme. 

Une phobie scolaire se met bien souvent en place. 75 000 collégiens japonais, soit un élève sur 60, refusent tout bonnement d'aller à l'école, recevant alors une dérogation spéciale. Pire, l'enfant subissant l'Ijime refuse radicalement de sortir de sa chambre, de son « cocon protecteur ». Ce phénomène porte un nom : l'Hikikomori. L'Hikikomori est un mot japonais désignant une pathologie psychosociale et familiale touchant principalement des adolescents ou de jeunes adultes qui vivent cloîtrés chez leurs parents, le plus souvent dans leur chambre pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, en refusant toute communication, même avec leur famille, et ne sortant que pour satisfaire aux impératifs des besoins corporels. 

Les Hikikomori se terrent dans une pièce de la maison parentale, dorment le jour, passent la nuit à regarder la télévision, à surfer sur Internet, à s'amuser à des jeux vidéo, n'entrouvrent leur porte que pour les plateaux-repas que leur prépare leur mère, souvent sales, parfois nus. Bien que l'Ijime n'en soit pas toujours la cause, le passage à
l'Hikikomori précède bien souvent un échec scolaire et une impossibilité de supporter d'avantage l'ambiance hyper compétitive de l'école et les brimades que cette compétitivité peut engendrer. 

Il y aurait près d'un million d'Hikikomori au Japon, soit un jeune sur dix, et presque 1% de la population (qui est de 127 millions environ). La plupart (environ 77% ) de ces personnes sont de sexe masculin, souvent des fils aînés.
Une autre source affirme que le nombre serait passé à un million deux cent mille en 2003.
L'Hikikomori est un phénomène grave, amplifié par la haute technologie. Enfermé dans sa chambre, le jeune s'enferme aussi dans les jeux vidéo et Internet, ajoutant ainsi à l'Hikikomori un symptôme de cyberdépendance qui n'arrange en rien le problème initial. Mais vaut-il mieux peut-être s'enfermer dans sa bulle plutôt que de mettre fin à ses jours ? 

Le suicide est une des conséquences les plus graves de l'Ijime, avec l'homicide. La victime, portée à bout et complètement désarmée face à la horde ne voit parfois qu'une ultime solution pour arrêter le cercle vicieux de l'Ijime, sa propre mort. Bien qu'on ignore les chiffres concernant les suicides résultant du harcèlement scolaire (les administrations marginalisant le phénomène), on suppose assez facilement que sur les 30 000 suicides annuels au Japon, une partie est imputée à l'Ijime

L'adolescent n'en pouvant plus d'être le souffre-douleur de ses camarades et ne trouvant aucune aide alentour se pend dans sa chambre ou saute depuis le toit de son collège... Ces suicides sont souvent étouffés par les établissements scolaires. En donnant d'autres causes au passage à l'acte du jeune suicidé, l'administration évite la remise en question de leur système et sauve leur réputation. Et lorsque des suicides ne peuvent être camouflés, les systèmes scolaires concèdent le lien entre d'éventuelles brimades et le passage à l'acte. 

Bien que le phénomène soit marginalisé, l'Ijime dans le milieu scolaire a pris avec les années des proportions dramatiques dans la société japonaise. Les causes sont bien souvent imputables au système scolaire lui-même et les tentatives de dissimulation de la part de l'administration amplifient le mouvement et aggravent les conséquences. De plus, le complet désarroi dans lequel les victimes et les familles des victimes sont laissées n'arrange rien.
Si l'Ijime reste encore tabou dans l'archipel nippon, quelques personnes osent prendre la parole à ce sujet, sous diverses formes. D'anciennes victimes témoignent, écrivent des livres à ce sujet (Otaku, les Enfants du Virtuel, de Etienne Barral ; Japon, Société Camisole de Force, de Masao Miyamoto...). Certains mangaka dénoncent même de façon détournée l'Ijime (GTO (Great Teacher Onizuka), de Fujisawa Tôru ; Peach girl, de Ueda Miwa ; Imadoki, de Watase Yuu...) et des écoles « libres » sont créées. 

Les écoles libres sont appelées ainsi en raison de leurs normes non rigides. Quelque 240 écoles sont inscrites dans ce groupe (2000). Le Ministère de l'Education, qui reconnaît maintenant ces centres d'instruction, affirme que 128 000 enfants, âgés de 3 à 15 ans, sont inscrits dans le système des écoles alternatives. Après d'intenses pressions, le gouvernement a, il y a six ans, permis à leurs diplômés de passer les tests d'admission dans les universités et lycées. Les écoles« libres » sont désignées comme "refuges" par les universitaires, les enfants et les parents parce que ces institutions offrent une alternative plus humaine aux écoles publiques. Les victimes d'Ijime peuvent ainsi plus facilement échapper à leurs bourreaux sans pour autant quitter le système éducatif. De plus, les écoles libres sont supposées moins sujettes à l'Ijime, étant donné que leurs système est moins concurrentiel. 

Conclusion
Il faut espérer que d'ici quelques années le Japon se rendra véritablement compte de l'impact de l'Ijime dans son système scolaire, et cessera de fermer les yeux sur les conséquences directes des brimades, pour prendre des mesures drastiques afin d'enrayer le phénomène. 

Sources
Otaku, les Enfants du Virtuel d'Etienne Barral
http://www.animeland.com/index.php?rub=articles&id=283
http://www.fsa.ulaval.ca/personnel/vernag/EH/F/cause/lectures/Japon_Ijime.htm
http://www.ponpokopon.net/ijime.html
http://www.unesco.org/education/efa/fr/know_sharing/grassroots_stories/japan.shtml
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hikikomori
http://drama-jinso.over-blog.com/article-13859126.html 

Pour avoir quelques illustrations

Hikkikomori :
Monju, au service de la justice tome 2 (chapitre 13) : "Kazuhiro le reclus"
Rozen Maiden, Sakurada Jun, personnage principal
Bienvenue dans la NHK, Tatsuhiro Sato, personnage principal
Tokyo !, le héros de la 3ème partie 

Ijime:
Over Bleed, Gakuen Ouji - Playboy Academy et Vampire Queen Bee: héros brimés par leurs camarades.
Life: l'héroïne est victime de brimade au lycée, en plus de son très fort mal être intérieur.
BB Project: scenario qui repose sur les discriminations et persécutions des élèves d'origine étrangère au Japon (problème des "Gaijin" mal acceptés au Japon) 

 

Dragondegivre, dans le cadre de sa licence de psychologie, 28/09/08

 

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Commentaires

Portrait de Docteur Spider

Ne penses-tu pas que si les profs, les directeurs d'établissements et les parents ferment les yeux, c'est parce qu'eux mêmes ont participé à ce système dans leur jeunesse ?
Ca demanderait en complément de se demander si l'ijime a toujours eu cours au Japon (je ne crois pas que tu en parles, faudrait que je me replonge dans l'histoire du système scolaire japonais, si ça trouve c'ets cosubstanciel à l'américanisation de leur système scolaire...).

"Les hommes ont une femme, mais les femmes n'en ont pas." Proverbe féministe

Portrait de dragon de givre

=D trop flattée que ce soit là. 

Après, pour tes questions, aucune idée, je ne me fis qu'à ce que j'ai pu voir. Je pense qu'ils ne font rien, c'est aussi parce que ce serait admettre que leur système a des failles, alors qu'ils se targuent du contraire (d'ailleurs, aucun redoublement possible dans les écoles nippones).

Un article très intéressant, merci...Je ne pensais pas que cela allé aussi loin dans la violence...

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