Ghost In The Shell: Stand Alone Complex
Staff
Studio: Production I.G
Licencié en France par Beez
Dans un futur proche, la frontière entre l'homme et la machine s'amincit un peu plus chaque jour : alors que le quotidien de chacun se partage entre le réel et le virtuel d'une limite toujours plus floue, la société évolue peu à peu vers une nouvelle forme de vie.
Pour échapper à une maladie mortelle étant enfant, Motoko Kusanagi, alias Major, a vu son âme, ou Ghost, transférée dans un corps artificiel impossible à distinguer d'un être humain normal. Elle commande la Section 9, une unité de sécurité publique officieuse composée de cyborgs comme elle et chargée de lutter contre la facette sombre de ces nouvelles technologies.
Génériques
Génériques Saison 1 Stand Alone Complex
Opening 1: "Inner Universe" par Origa
Très bel opening tout en 3D. Certaines parties semblent chantées en russe si je ne me trompe pas.
Ending 1: "Lithium Flower" par Scott Matthew
Sympathique mais pas extraordinaire.
Génériques Saison 2 Stand Alone Complex 2nd GIG
Opening 1: "Rise" par Origa
Ending 1: "Living Inside the Shell" par Steve Conte
Résumé des Épisodes
- Épisode 1: Section 9: Paix Civile
- Épisode 2: SA: Révolte de l'au-delà
- Épisode 3: SA: Androïde, mon amour
- Épisode 4: C: Le rire des intercepteurs
- Épisode 5: C: Le chant du rossignol mécanique
- Épisode 6: C: La sarabande des imitateurs
- Épisode 7: SA: Les héros ne meurent jamais
- Épisode 8: SA: Coeurs à prendre
- Épisode 9: C: Chat ! Chat ! Chat !
- Épisode 10: SA: Projet Sunset
- Épisode 11: C: Grand frère
- Épisode 12: SA: Les fugueurs
- Épisode 13: SA: La brigade du nouveau monde
- Épisode 14: SA: L'argent
- Épisode 15: SA: Machines désirantes
- Épisode 16: SA: La faille du cœur
Avis
Ghost in the Shell, l'une des grandes références en matière de science-fiction. J'avais commencé à regarder à la télévision quand ça passait il y a longtemps mais j'avais pris la série en cours de route j'étais un peu paumée et je n'ai pas vraiment suivi. Bref, j'étais passée totalement à côté. Aujourd'hui je décide de m'y rattaquer pour de bon et je dois dire que je n'ai pas été déçue du voyage!
Des enquêtes policières distinctes sur des affaires criminelles où les technologies cybernétiques sont souvent impliquées, voilà ce qui constitue l'essentiel de la série. Ce ne sont pas tant les enquêtes elles-même qui sont intéressantes mais toutes les problématiques qu'elles soulèvent. La grande force de la série réside en la complexité de l'univers mis en place. Chaque épisode questionne de manière différente la question de la frontière entre l'homme et la machine ainsi que ne nombreuses valeurs humaines remises cause par la cybernétique, sans suivre les sentiers battus sur le sujet. À chaque fois, ces questionnements sont amenés très finement, justement car on est focalisé sur les enquêtes, les personnages ne s'assoient pas pour débattre de la chose contrairement à beaucoup d'animes où les personnages débattent explicitement. Ici, tout est subtile et c'est ce qui rend la série si prenante. Seul l'épisode 15 consacré aux Tachikoma diffère de cette tendance, mais cela ne change en rien la finesse de l'anime.
Ensuite, à travers toute la série se développe l'affaire du Rieur qui apporte la conclusion à l'anime. Une affaire vraiment passionnante et intrigante et encore une fois pleine de philosophie et de complots politiques.
Après, le revers de ce choix est que la série n'est pas vraiment trépidente mise à part l'affaire du Rieur. Dans la deuxième moitié de l'anime, ça s'essoufle un peu et on moins immergé car on a vraiment envie d'avoir la suite de l'affaire du Rieur plutôt que d'autres enquêtes séparées qui n'apportent pas grand chose d'autre à l'histoire au final.
Toutefois, elles permettent malgré tout de mieux développer la personnalité des personnages (la Section 9 surtout). Si Motoko, Aramaki, Batô et Togusa sont assez travaillés, il est regrettable que Saitô, Paz et Borma soient trop relégués au second plan. Pourtant ils ont une certaine présence à l'écran, ça aurait vallu le coup de les mettre un peu plus en avant. Peut-être que la deuxième saison rectifie le tir.
Visuellement, l'anime est également impeccable. L'intégration d'image 3D est magistrale, les scènes d'action très bien faite avec un nombre d'image par seconde augmenté afin de rendre le tout plus fluide et beau à voir. Le character design est lui aussi très soigné. Des décors détaillés et réalistes... Bref, du tout bon.
Ghost in the Shell Stand Alone Complex n'est donc pas une série haletante mais elle dispose d'une complexité rare dans son histoire et les les différents personnages qui élève cet anime hors du commun. Je me lancerai plus tard dans la saison 2, mais cette saison 1 suffit à prouver que la renommée de la licence Ghost in the Shell n'est pas usurpée. Un classique à voir!
Hanoko, toute la saison 1 vue, le 26/09/2012
Son petit frère spirituel: Psycho-Pass
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Commentaires
dragon de givre
19. août 2012 - 12:23
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J'ai toujours adoré l'opening
J'ai toujours adoré l'opening de cet anime :D C'est chanté en russe et latin
Hanoko
28. août 2012 - 12:24
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et aussi de l'anglaisOui, ce
et aussi de l'anglais
Oui, ce générique est sensass
Ninja Gaiden power :D
~
Ligue Anti Divulgâchis!