Paris Games Week 2024
Paris Games Week s’est imposée depuis des années comme la convention principale française dédiée au jeu vidéo. La première fois que je m’y rendais étais en 2012 et je n’y suis retournée que cette année, voyons ce qu’a donné cette édition !
Une chose est sûre, l’ambiance a radicalement changé. Si auparavant, PGW s’orientait pur gaming, dans un style salon plus haut de gamme moquette partout au sol, plus professionnel où il s’agissait vraiment de vitrine des éditeurs, là nous voici dans un style beaucoup plus populaire, on sent que la volonté a été depuis lors d’élargir le public cible.
PGW se divisait en deux halls principaux. L’un accueillant tous les éditeurs de jeu vidéo et constructeurs proposant des stands pour tester des jeux, des démonstrations, des scènes d’animation. On notait la présence de Capcom en force, avec juste en face Bandai Namco pas en reste, Ubisoft, Nintendo, Xbox, Arc System, des éditeurs indé, etc. et aussi des stands plus étonnants, tels que la Fnac et des stands de lobby automobile qui s’invitent comme d’hab dans les convention.
Globalement, j’ai été assez surprise par le nombre restreint d’éditeur présents. Pas d’Activision-Blizzard King, pas de Square Enix, pas d’Electronic Arts j’en passe et des meilleures. De plus, d’après ce que j’ai pu constater, beaucoup des jeux proposés à l’essai demeuraient des jeux déjà sortis. Cependant, quelques gros titres à venir ont tout de même répondu présent, comme Monster Hunter Wilds, avec un superbe espace dédié chez Capcom :
J’ai été également surprise par le peu de présence des grandes personnalités du jeu vidéo, je m’attendais à plus de conférences et rencontres.
Des telles absences relèvent-elles de séquelles de la crise de Pandémie mondiale de Covid-19 ? Après tout, la disparition de l’E3 aura été un sacré choc dans la sphère vidéoludique, donc j’imagine que des salons moins importants comme PGW en ont aussi ressenti des effets.
Si les premiers jours de la convention demeuraient relativement tranquilles, le samedi était ultra bondé, si bien qu’il fallait parfois attendre deux autres pour pouvoir tester de gros titres.
Néanmoins, le salon proposait quand même de quoi faire, et il y avait moyen en fin de journée de pouvoir se glisser parmi les derniers dans les files d’attente et atteindre plus vite son but ;). Point positif, malgré la foule immense, les allées étaient très larges et nous circulions à peu près bien.
À côté du gaming, PGW regorgeait de stands pour faire d’amusantes photo souvenir (sans repayer en plus !) dont certains proposaient même de repartir avec la photo imprimée souvenir. De quoi inciter à l’exploration des lieux.
Photo prise en fin de journée, mais le lieu était pris d'assaut !
impressionnante statue de Doom version médiévale fantastique mesurant facile 4m !
Rencontrez les cosplayers et amusez-vous pour des photo mémorables !
Le deuxième hall important était celui dédié à l’E-sport… et au sport !
La superbe scène accueillait des compétitions e-sport, des animations, des concours et autres, une très grand espace accueillait une zone dédiée notamment au basket, aux arts martiaux, des rampes de skate et plus si affinité. En effet, en écho aux Jeux Olympiques de Paris 2024, PGW a effectué un pont avec cet autre événement afin de mettre en valeur d’E-sport au même titre que le sport tout court. Une belle attention. qui j'espère permettra de valoriser l'e-sport auprès d'un public qui ne connaitrait pas cette discipline.
Toujours dans cette volonté d’attirer un large public, PGW a également fourni des efforts pour mettre en valeur le cosplay, avec dans le premier hall (servant de plaque tournante avec les deux autres principaux) un chouette village cosplay. Par ailleurs, on note aussi la présence d’une section familles et jeunes enfants, fort appréciable d’autant qu’il était à l’écart des halls les plus bruyants.
La deuxième photo était prise en fin de journée, clairement ça m'a démangé d'aller faire mumuse dans ce parcours avec anneaux !!
Les stands de restaurations étaient plus nombreux, on notait aussi la présence d’une zone dédiée aux mangas.
Par moment, j’avais l’impression d’une Japan Expo avec en thématique principale le jeu vidéo à la place. En moins grand toutefois et en beaucoup plus simple en termes d’orientation. Il était facile de se repérer, car les halls étaient clairement délimités et l’agencement des stands permettant de s’y retrouver facilement. Par ailleurs, PGW ne comporte presque pas de stands marchands, ce qui pourrait en étonner certains mais que je trouvais plaisant. Juste, j’aurais apprécié par exemple une grande brocante de JV, pour les personnes comme moi encore attachées au jeu vidéo sur support physique
PGW a dû se réinventer avec le temps afin de survivre aux conjonctures avec les années. Même si je dois admettre que j’aimais le côté plus professionnel d’autrefois, les efforts pour réunir un plus large public et continuer de subsister sont tout à leur honneur. À la sensibilité de chacun et chacune de trancher là-dessus.
Malgré les bémols que j’ai pu relever, j’ai beaucoup aimé cette édition et j’espère que par la suite, plus d’éditeurs de jeux reviendront et la convention saura appuyer davantage sur ses forces !
PS : pour le crédit photographique, une partie des photographies utilisées provient du compte instagram de la Paris Games Week, je n'avais malheureusement pas eu le temps d'en faire beaucoup moi-même. Et une photo prise par photosdessalons (insta)
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