Tokyo Revengers
Staff
Structure de la série : Yasuyuki Muto
Storyboard : Takashi Kawabata
Musique : Hiroaki Tsutsumi
Character Design : Keiko Ōta et Kenichi Ohnuki
Directeur artistique : Manabu Otsuzuki
Design mécanique et des accessoires : Hideki Fukushima
Direction de l’animation mecha : Yukari Kobayashi
Réalisateur 3D : Masato Hira
Direction du son Satoki Iida
Directeur de la photographie : Hisayoshi Yamamoto
Production exécutive : Haruki Satomi, Hiroaki Matsuura, Hiroo Maruyama, Takahiro Sasaki et Yoshio Kaneko
Couleur : Kunio Tsujita
Montage : Mai Hasegawa
Intervalliste : Akiyoshi Fukunaga
Animation clef : Kazuko Nakayama, Mamiko Nakanishi, Shinichi Takahashi, Yuichi Nakazawa et Yukari Kobayashi
Studio : LIDEN FILMS
D'après le manga Tokyo Revengers de Wakui Ken
Site officiel: https://tokyo-revengers-anime.com
Licencié en France par Crunchyroll (saison 1), Disney + et MyCanal (saison 2 et 3)
Hanagaki Takemichi n'a pas vraiment réussi sa vie. Il occupe des petits boulots où il ne s’épanouit pas et n’a pas une vie sociale remplie ni de grande passion. Il apprend aux informations que Tachibana Hinata, la seule petite amie qu'il ait jamais eue, datant du collège, a été tuée par l'impitoyable gang Tokyo Manji-kai. Le lendemain, attendant son train parmi la foule, il est poussé sur les rails de la gare. Mais Takemichi ne meurt pas et quand il se réveille, il est revenu douze ans en arrière. Il va ainsi revivre ce qu’il considérait comme ses meilleures années, mais aussi tenter de sauver celle qu’il aime.
Génériques
Saison 1
Opening : "Cry Baby" par Official HIGE DANdism
Je trouve que cet opening va parfaitement à l'ambiance de l'animation et reflète totalement la personnalité du héros et ses émotions!
Ending : "Koko de Iki o Shite" par eill
Ending : "Tokyo Wonder" (トーキョーワンダー。) par Nakimushi (épisode 13 à 24)
Saison 2 Christmas Showdown (聖夜決戦編 (Seiya Kessen-hen))
Opening : "White Noise" par Official Hige DANdism
Encore une fois, le groupe a fait du très bon boulot. J'aime beaucoup ces synthé durant les couplets, donnant un côté un peu planant en envoûtant, qui contrastent ensuite avec les ponts, plus brutaux pour symboliser les contrastes avec les combats de la série.
Ending : "Kizutsukedo, Aishiteru" par TUYU
Saison 3 Tenjuki Arc ((天竺編) (Tenjiku-hen)
Opening : "White Noise" par Official Hige DANdism
Même musiques, d'autres visuels
Ending: "Say My Name" par HEY-SMITH
Résumé des Épisodes
- Épisode 17: No way
- Épisode 18: Open Fire
- Épisode 19: Turn around
- Épisode 20: Dead or Alive
- Épisode 21: One and only
- Épisode 22: One for all
- Épisode 23: End of war
- Épisode 24: A Cry baby
- Épisode 25 (1): C'est comme ça [Début de la saison 2 Seiya Kessen-hen]
- Épisode 26 (2): Faut y aller
- Épisode 27 (3): Autonome
- Épisode 28 (4): Liens familiaux
- Épisode 29 (5): Le réveillon
- Épisode 30 (6): Remonter le moral des troupes
- Épisode 31 (7): Rivalité fraternelle
- Épisode 32 (8): Faire front commun
- Épisode 33 (9): À l'aube d'une nouvelle ère
- Épisode 34 (10): La lumière de ma vie
- Épisode 35 (11): Je rentre chez moi
- Épisode 36 (12): Le dernier ordre
- Épisode 37 (13): Quand il pleut, il tombe des cordes
- Épisode 38 (1): La journée la plus longue [Début de la saison 3 Tenjiku-hen]
- Épisode 39 (2): Ennemi mortel
- Épisode 40 (3): La patience a ses limites
- Épisode 41 (4): Le retour à la vie
- Épisode 42 (5): Un mauvais pressentiment
- Épisode 43 (6): Debout !
- Épisode 44 (7): Changement de courant
- Épisode 45 (8): Je le sais au fond de moi
- Épisode 46 (9): L'ogre bleu
- Épisode 47 (10): Le cœur brave
- Épisode 48 (11): Quand il ne reste plus rien
- Épisode 49 (12): Paradis perdu
- Épisode 50 (13): Son destin
Avis
J’avais été intriguée par le look des personnages quand des visuels de cet anime commençaient à circuler ; par manque de temps toutefois je ne m’y étais pas attaquée à sa sortie. Depuis, il a obtenu un gros succès et ré-attisé ma curiosité donc allons-y.
Tokyo Revengers commence un peu comme un mix entre ReLife et Erased : un jeune homme dans la vie active ne vit rien d’exaltant et, projeté dans le passé, il recommence une partie sa scolarité, le collège en l’occurrence. Mais il va au passage s’atteler à essayer de sauver sa petite amie de l’époque récemment morte dans son présent. Un mélange donc de nostalgie, de décalage de mentalité et de suspense à savoir s’il réussira à changer le cours du temps. Spoiler : oui il y arrive dès le premier épisode ;)
Cette donnée ajoute un plus considérable à la série à ce genre d’histoire de voyage dans le temps puisque l’on voit rapidement ce qu’il arrive à accomplir. Rapidement, il va aller de mal en pis, découvrant de nouvelles épaisseurs au problème, comme un effet boule de neige. Changer le passé pour rectifier un aspect du présent va lui donner bien du fil à retordre. D’autant que sa tâche l’impliquera à agir sur tout un gang de racailles, alors que lui s’était rangé depuis bien longtemps dans sa vie présente. Il va lui falloir affronter ses peurs et oser ce qu’il n’a jamais fait pour réussir à détricoter un drame qui s’envenimera d’années en années.
Une histoire vraiment pas mal, reposant sur une bonne brochette de personnages au character design marquant et des personnalités tranchées. Cependant, un manque cruel de consistance concernant ces gangs justement m’a empêchée d’être vraiment à fond. On ne voit pas trop à quoi rime leurs regroupements en gang, à part le simple de fait de se réunir et de se battre contre des agresseurs. On ne voit jamais ce qu’ils font réellement en bande. Cela va de paire avec une vision très romancée des racailles, qui ne seraient en fait que des bons gars, avec seulement quelques parasites qui sèment le chaos. Pour moi des racailles, ça maltraite ses camarades, ça rackette dans la rue, ça commet des larcins, ça commence à fumer des drogues dures voire ça en deal, ça commet des agressions… Bref, au mieux des p’tits cons, au pire de futurs criminels. Peut-être que cela traduit de mon ignorance concernant les voyous et les gangs de rue, mais j’ai quand même le sentiment que la réalité est bien loin de ce que l’on peut voir au sein de Tokyo Manji. En fait, ce sont exactement ceux présentés comme les « méchants » dans cet anime, contre les gentils Tokyo Manji, qui me paraissent les plus vraisemblables, donc crédibles. On voit pourtant au travers de quelques péripéties marquantes (l’affaire Pachin, le passé de Keisuke et de Kazutora…) que l’anime donne a quelques côtés durs, mais pour le reste, ça se cantonne à du gentillet. À cause de cela, tous les passages dans le passé ne m’ont pas passionnée. Cela impacte aussi les personnages, que je trouve moins intéressants en conséquence. Autre point qui a fini par m’agacer : les lamentations de Takemichi. Au début on comprend parfaitement ses peurs, ses hésitations, ses angoisses, à oser faire ce qu’il faut pour avancer, quitte à se prendre des coups violents. Mais arrivé à un certain point, on commence à en avoir marre de l’écouter s’apitoyer sur la situation pendant cinq minutes alors qu’il est en peine bagarre souvent. Toutefois ça reste quand même mineur.
Malgré ces bémols, l’anime nous retient quand même l’attention grâce aux retours dans le présent où l’on est vraiment intrigué de découvrir quels changements se sont produits. Le mystère et le suspense reste de mise même quand après chaque révélation sur l’histoire des personnages, car dans le présent, la donne change. Le fait que Takemichi soit à chaque fois projeté exactement douze ans en arrière donne tout son sel à cette histoire. Il n’a à chaque fois qu’une seconde chance pu changer les choses, donc pas vraiment le droit à l’erreur. Et quand il revient dans le présent, il ignore forcément tout ce qui a pu se passer entre ces deux époques, à commencer par ce que son lui a fait durant les douze années séparant les deux repères temporels principaux de la série. Takemichi le découvre donc à chaque fois non sans surprise, tout comme nous.
L’animation demeure de bonne qualité et semble assez respecter le manga d’origine (pour les quelques images que j’ai pu en voir), on sent une petite patte graphique dans la manière de dessiner les personnages qui se distingue, toujours un petit plus bon à prendre.
Une histoire bien pensée, bien qu’elle n’évite pas l’écueil du gentil voyou au grand cœur malheureusement, ce qui sape un peu sa crédibilité. Mais l’anime vaut le détour malgré cela !
Hanoko, tout vu entre le 17/10/2021 et le 7 mars 2022
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