Suraj - The Rising Star
Staff
Réalisateur : Tapaas Chakravarti
Scenario : Swati Pande, Manoj Lalwani et Deepti Rawai
Musique : Utsav Nanda
Character design : Amit Upadhyay et Sajan Thomas
Monteurs: Minakshi Shekar, Deeksha Awasthi et Shona Chakravarti
Storyboard : Swarna Prasad
Producteurs exécutifs : Irie Yoshio, Okamura Hideki, Roushini Jaswal et Sumedha Saraoji
Producteur en chef : Koga Yoshiaki
Producteurs : Tapaas Chakravarti, Aoki Ryusuke, Utsunomiya Takeshi et Mitsukawa Koji
Studio : DG Etertainment International
D'après le manga Kyojin no Hoshi de KAJIWARA Ikki et KAWASAKI Noboru
Suraj est un adolescent issu de milieu modeste de Mumbai qui va tenter de devenir joueur professionnel de croquet, à l'instar de son père qui a dû mettre fin à sa carrière à cause d'une blessure. Alors qu'il s'efforce de tout faire pour joindre les deux bouts en aidant sa famille et entretenir sa famille, il sera confronté à Vikram, héritier d'une famille très aisée, qui se passionne pour le croquet.
Opening/Ending
Opening: "Suraj The Rising Star" par Mayur Sakhre
Résumé des Épisodes
Avis
Voici un anime à la fois fort atypique et terriblement stéréotypé. Une collaboration indo-japonaise pour la production de cet anime de sport est pour le moins surprenante et a donc attisé toute ma curiosité. Le résultat sera malheureusement assez navrant.
L'anime part sur de bonnes intentions en introduisant des protagonistes qui tentent de lutter contre la reproduction sociale et la liberté de choisir son avenir. Nous aurons le traditionnel héros au potentiel hors du commun et son rival jaloux qui fera tout pour le surpasser. Chacun issus de milieux diamétralement opposé (un pauvre et un riche) devront composer avec leur situation propre pour réussir à laisser la place à leur passion. L'originalité est que le héros, Suraj, déteste le croquet au départ tandis que son rival, Vikram, en est un mordu. Tous deux veulent sortir de l'ombre de leur père qui veut que leur fils emprunte le même chemin qu'eux, pour l'un dont le père était joueur de croquet professionnel et l'autre dont le père détient une grosse entreprise. Inévitablement viendra aussi se poser la question de la subsistance au quotidien pour Suraj qui vit dans une famille très démunie.
Le souci est que tous ces éléments de psychologie et de sociologie ne durent qu'une poignée de minutes et sont très vite balayés par le scenario bête et méchant de la série. Suraj the Rising Star prend la voie de l'anime de sport aussi caricatural que médiocre. Amis de la puérilité bonjour car ici il s'agira en fait de l'histoire du gentil héros qui est le meilleur, le plus fort et toujours là pour aider ses amis. Tandis que son rival, sale gosse de riche sans manière et avec une bande d'amis tout aussi abrutis et mesquins, veut toujours humilier et battre le héros sans y arriver bien sûr. Tout dans la série ne sera que faire-valoir du héros et de son talent sportif, aussi bien l'équipe de bras cassés trouillards qu'il constitue que les stupides méchants de l'histoire. Et ne parlons pas de sa soeur Shanti qui est la pure potiche inutile.
Les scènes d'action ne vont rien rattraper du tout. Déjà, même après quatre épisodes je ne suis toujours pas sûre d'avoir pigé les règles de ce sport auquel je ne m'étais jamais intéressée. Pourtant il y aurait eu moyen de faire un bon shonen sportif puisque le héros forme une équipe avec des novices mais nada, aucune initiation, rien n'est expliqué. Ensuite, la réalisation exécrable va sévèrement piquer les yeux. On croirait à une animation flash de bas étage qui nous ferait préférer un spectacle de marionnettes tant les mouvements des personnages paraissent artificiels. J'entends bien que l'indulgence est la bienvenue dans des cas comme celui-ci, qu'on ne peut pas exiger un niveau de technicité tel que celui des géant japonais de l'animation, mais là c'est vraiment trop bâclé.
Les quelques bonnes intentions de Suraj the Rising Star s'annihilent d'elles-même pour laisser place à une histoire crétine et gamine. Cela dit, quand on voit que chaque première dizaine de secondes des épisodes se consacre à mettre en évidence les sponsors de la production de cet anime (notamment la compagnie aérienne pour mon de retour de mon voyage au Japon, pendant lequel j'ai commencé Suraj the Rising star), on se demande si la série avait un but autre la promotion de ces sociétés dont je tairai le nom. Je comprendrais alors que les animateurs aient peut-être aussi manqué de passion à leur tâche, bien que cela n'excuse pas tout.
Hanoko, quatre épisodes vus le 24 octobre 2014
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