Shine on! Bakumatsu Bad Boys
Staff
Musique : Yasuharu Takanashi
Character design original : Hiroyuki Takei
Character Design : Masafumi Yokota
Directrice artistique : Sachiko Nishiguchi
Direction de l’animation: Motoki Yagi
Réalisateur 3D : Hisashi Akimoto
Directeur du son : Satoshi Yano
Direction de la photographie : Nozomi Shitara
Référant artisique : Osamu Masuyama
Couleur : Haruko Nobori
Montage : Hitomi Sudō
Animation clef : Hironori Tanaka, Motoki Yagi et Tomokazu Shimabukuro
Effets sonores : Daisuke Jinbo
Studio: Geno
Site officiel: https://www.bucchigire.com
Licencié en France par Crunchyroll
Suite à l'assassinat de la plupart des commandants du Shinsengumi, une brigade chargée de faire régner l’ordre au nom du Shogunat, des criminels condamnés à mort sont désignés pour les remplacer et assurer la sécurité de Kyoto. Ils devront alors arrêter une mystérieuse organisation constituées de ronins, appellée les Démons Masqués.
Opening/Ending
Opening : "Ichiban Hikare! -Bucchigire!-" par Takanori Nishikawa
Ending : "Danzai Democracy" par Jizou Sonzai name-less
Résumé des Épisodes
- Épisode 1: Des criminels au Shinsengumi !
- Épisode 2: Brille, sabre consacré !
- Épisode 3: Infiltration au quartier des plaisirs
- Épisode 4: Enquête sur les sabres mystérieux !
- Épisode 5: L'obstination d'un moine et d'un médecin.
- Épisode 6: On passe à l’assaut !
- Épisode 7: Dissolution du Shinsengumi !
- Épisode 8: Ça va blitzer ! L’incident de l’Ikedaya
- Épisode 9: Songes d’un homme et d’un démon
- Épisode 10: Défendez les navires noirs d'Amérique !
- Épisode 11: Une guerre est en route !
- Épisode 12: Shine on !
Avis
Des samouraïs chargés de maintenir la sécurité remplacés justement par ceux qu’ils auraient été susceptibles de châtier : des condamnés à mort. Seconde chance donc pour ces repris de justice pour sauver leur vie et aussi faire amende honorable ?
Pas tellement car certains d’entre eux y voient juste le moyen de pouvoir continuer leurs actes de violences cette fois en toute légalité ! L’anime dans son principe pourrait amener des questions politiques et philosophiques sur ce qu’est l’autorité étatique et la morale, mais il n’en sera rien car on se dirige plutôt vers de la grosse bagarre, de l’enquête et de l’occulte. Servi avec une brochette de personnages stylés mais tous plus stéréotypés les uns que les autres, nous nous dirigeons vers du pur divertissement. L’humour demeure lui aussi vu et revu, les gags ne faisant qu’accentuer le côté très cliché de chacun des personnages.
L’intrigue politique de fond qui se tisse au fur et à mesure des épisodes gagne en intérêt au fur et à mesure des épisodes, mais je regrette qu’elle soit reléguée au second plan au profit de l’histoire d’Ichibanboshi et de Rashômaru, qui se révèle on ne peut plus classique. Il en résulte que des personnages présentés comme importants sont finalement très peu développés. De plus, même parmi les nouveaux commandants du Shinsengumi, je regrette que les relations et le passé de tous les personnage ne bénéficient pas de la même importance. En particulier pour Gyatarô et Bô. Et le côté action, qui n’est pas mauvais, n’aura rien de très exaltant malheureusement.
En revanche, en tant que joueuse de JDR sur table, l’anime m’a beaucoup amusée sur son côté enquête. Chaque commandant a sa fiche personnage bien distincte, avec ses compétences et sa classe définie. On les voit à tour de rôle utiliser des approches différentes pour récolter des informations, ils arpentent la ville et se créent chacun des lien avec les PNJ alias les habitants. Ils se retrouvent pour faire le point et engager des actions communes, tout en ayant chacun sa quête personnelle liée à son historique. Et Heisuke représente un peu le personnage principal joué par le maître du jeu, qui guide les joueurs. C’est très amusant et cela rend d’autant plus dommage que tous les personnages ne bénéficient pas de la même attention.
Le visuel demeure très soigné, adoptant un style à la fois pur shonen et à la fois empreint d’estampe japonais Ukio-e et donnant l’impression d’un mélange entre Oh! Edo rocket et un peu Great Pretender. Avec une animation très travaillée, ça donne envie. On reconnaît également aisément la patte de Hiroyuki Takei pour les créations des personnes, ce qui ne gâche évidemment rien à notre plaisir !
Cette série combine donc à la fois tous les clichés en matière de shonen et des éléments plus originaux. Dommage que le côté shonen cliché prime toutefois sur le reste. Cette série reste un bon divertissement mais aurait pu être bien meilleure.
Hanoko,tout vu entre le 23/08/2022 et le 06/11/2022
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