Seven Deadly Sins (The)
Staff
Structure de la série: Shôtarô Suga
Musique: Hiroyuki Sawano
Character Design et directeur de l'animation: Keigo Sasaki
Producteurs exécutifs: Hiro Maruyama (MBS), Hiroyuki Sato, Takuya Matsushita, Kodansha) et Tomonori Ochikoshi (Aniplex)
Producteurs: Kensuke Tateishi (Kodansha), Kozue Kananiwa (MOVIC), Kyôko Uryû (Aniplex), Ryu Hashimoto (MBS) et Tetsuya Endo (Dentsu)
Studio: A-1 Pictures
D'après le manga Seven Deadly Sins
Licencié en France par Netflix
Dix ans auparavant au royaume de Britannia, un groupe de chevaliers appelé les Seven Deadly Sins, s'est rendu coupable d'un crime d'état Depuis, ils ont disparu et personne ne sait ce qu'ils sont devenus. La princesse Elizabeth est prête à tout pour retrouver les fugitifs. À ses yeux, ils représentent le seul espoir du royaume contre les surpuissants Chevaliers Sacrés qui fomentent une guerre ! Sa rencontre avec Meliodas, le premier des Seven Deadly Sins, et Hawk, son cochon, donnera un tournant décisif dans ses recherches.
Génériques
Opening 1: "Netsujô no Spectrum" par Ikimono-gakari
Jolie chanson, mais la présentation visuelle est on ne peut plus anodine
Opening 2: "Seven Deadly Sins" par MAN WITH A MISSION
Ending: "7-seven-" par FLOW x GRANRODEO
Un featuring entre deux groupes? C'est rare ça! Surtout pour des groupes japonais! Peut-être que l'équipe de production n'arrivait pas à trancher entre les deux groupes pour cet ending et les ont donc mis en collaboration ^^
Le résultat est mal!
Ending 2: "Season" par Alisa Takigawa
Résumé des Épisodes
Avis
Le manga original Seven Deadly Sins avait été plus ou moins présenté comme la relève des plus grosses licences Shônen du moment. C'est donc naturellement que nous découvrons peu après une adaptation animée que voici.
Je n'avais lu que quelques pages du manga, donc ma comparaison avec l'oeuvre d'origine sera succincte. Déjà, l'adaptation graphique semble une vraie réussite. Le style de l'auteur du manga a été parfaitement retranscrit à l'écran et le passage à la version animée est impeccable. La série est plaisante à regarder, à la fois soignée et simple.
Côté histoire, je m'aperçois que ma lecture du manga a été encore plus courte que ce que je pensais puisque je n'étais même pas arrivée jusqu'au moment où le héros dévoile à la petite minette d'Elizabeth son identité.
Seven Deadly Sins a effectivement le parfait profil du shonen à succès, quelques clef en main pour y parvenir, mais il lui manque pas mal de choses malheureusement pour atteindre des sommets.
Déjà, le scenario, qui démarre sur une bonne idée de départ pourtant, met beaucoup de temps à se mettre en place. Le début est lent, la recherche des Seven Deadly Sins patine un peu et se fait de manière hasardeuse sans trop d'histoire travaillée, à l'exception de Gowther. De plus, le véritable complot que vont combattre nos héros tarde à se dévoiler, dispersant notre attention. Toutefois, il n'est pas rare qu'un shonen ne démarre doucement, donc rien de disqualifiant pour le moment.
Ensuite, je trouve les personnages pas aussi réussis qu'espéré. Ils ont beau être nombreux, aucun ne parvient à être vraiment marquant. Il y en a des sympathiques, je ne dis pas le contraire mais ils sont trop classiques. L'histoire de chacun a beau être un minimum travaillée, on n'arrive pas à vraiment s'attacher à eux. Par ailleurs, on a un énorme décalage au niveau character design des héros par rapport aux autres personnages. The Seven Deadly Sins se veut médiéval fantastique mais l'allure générale (vestimentaire, coiffure..) des héros est bien plus contemporaine que médiévale. Cet anachronisme demeure injustifié et entrave la mise en place d'un univers dans cette série ; à l'inverse, les armures farfelues des Chevaliers Sacrés sont bienvenues pour créer ce monde médiéval fantastique un peu funky. Même s'ils ne sont pas mauvais, les personnages n'ont rien de vraiment notable, ce que je trouve fort pénalisant surtout pour un anime de type shonen. Énorme coup de gueule sur le personnage de Hawk, le cochon qui accompagne le héros Meliodas. Cette pseudo-mascotte est d'un débilité et d'une inutilité à toute épreuve que j'ai envie de mettre à l'épisode en accéléré à chacun de ses apparitions.
Mais ce qui fait le plus défaut à The Seven Deadly Sins demeure l'absence quasi-totale d'un système de pouvoirs. Les chevaliers disposent tous de pouvoirs magiques exubérants sortis de nulle part, sans aucune explication. Pour quelques-uns, on apprendra qu'il s'agit de pouvoirs démoniaques mais pour la plupart, cela reste gratuit. On ne connaît pas la limite des personnages, il n'y a aucune gradation dans leurs pouvoirs si ce n'est le moment où les héros retrouvent leur arme légendaire à chacun et encore. Tout Cela résulte en des combats totalement insipides. Ce qui est d'autant plus regrettable car techniquement, ils sont très dynamiques et bien fichus. Donc sur la feuille, cela semblait bien parti. Mais tant de magie apparaît de nulle part pour sauver les personnages qu'on ne vibre jamais eux, certain qu'ils s'en sortiront toujours. Il ne s'agit pas forcément de les faire tuer, simplement, la perspective de leur défaite ne fait pas du tout peur. Je reteindrai tout de mêmes une poignée d'interventions de Diane qui se sont révélées assez jouissive, c'est plutôt bien trouvé (même si peu logique) d'avoir inclus une géante dans l'affaire.
Du potentiel un peu gâché sur The Seven Deadly Sins, ou plutôt jamais vraiment exploité, et un univers bancal font de ces vingt-quatre épisodes un bon petit divertissement, pas à la hauteur des autres animes culte du même genre.
Hanoko, tout de vu entre le 30/10/2014 et avril 2015
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