Requiem from the Darkness
Staff
Storyboard: Hideaki Oba, Hiroki Kudo, Masaharu Okuwaki, Masahiro Hosoda
Musique: Kuniaki Haishima
Directeur artistique: Takashi Miyano
Directeur de la photographie: Satoshi Ohtsubo
Producteur exécutif: Masato Matsumoto
Producteur: Yudo Ohishi
Producteur assistant: Yu Kiyozono
Design: Shigeyuki Miya
Montage: Yuriko Sano
Directeur du son: Toru Nakano
Studio: Tokyo Movie Shimba
Site officiel: https://www.hicbc.com/tv/kousetsu/
Nous sommes à la fin de l'ère Edo. L'heure est aux querelles politiques et à la souffrance humaine. Le jeune Momosuke Madaoka, lassé d'histoires pour enfants, se met en route à la recherche des cent histoires qui lui permettront d'écrire son prochain livre. Très vite, il fait la rencontre de Mataichi l'illusionniste, Ogin la marionnettiste et Nagamimi le dompteur d'animaux, trois hybrides chargés de châtier les coupables des crimes les plus épouvantables. Au cours de leur périple, les quatre voyageurs vont ainsi explorer les voies les plus troubles et répugnantes de la nature humaine.
Adapté du roman de Kyogoku Natsuhiko
Génériques
Opening: "The Flame" par Keiko Lee
Une chanson calme avec un air mystérieux, d'un style très original parmi l'animation japonaise.
Ending: "The Moment of Love" par Keiko Lee
Sympa la chanson stylée vieux jazz genre Nina Simone
Fiches personnages
Résumé des Épisodes
- Épisode 1: Arai, le nettoyeur de haricots
- Épisode 2: La femme-saule
- Épisode 3: Le bonze Hakuzo
- Épisode 4: Les têtes flottantes
- Épisode 5: La malédiction de Choji
- Épisode 6: Le Tanuki de Shibaemon
- Épisode 7: La rue Katabiraga
- Épisode 8: L’arme du mal
- Épisode 9: L'immortel
- Épisode 10: Les flammes du désir
- Épisode 11: Le vaisseau-fantôme
- Épisode 12: Les dieux de la mort (1ère partie)
- Épisode 13: Les dieux de la mort (2ème partie)
Avis
Amateurs de Fille des Enfers (La), de Ayakashi, Japanese Classic Horror de Mononoke, voilà une série que je vous recommande fortement.
Créatures fantastiques, humains diaboliques, histoires sordides, le tout avec un jugement et sentence à la clé. Chaque épisode se compose d'une affaire différente dans laquelle sont présentés des entités du bestiaire folklorique japonais ainsi que des travers humains.
Mataichi, Ogin, et Nagamini voyagent et plongent dans un purgatoire les âmes prises sous le joug du vice. Momosuke se retrouve pris dans ce tourbillon de éradication des ténèbres, bon gré mal gré. Un peu trouillard et naïf, son grand cœur tout autant que sa curiosité le poussent à s'impliquer fortement dans les actions de Mataichi et ses comparses. Ce héros est parfait pour la série, il vient apporter une dose de chaleur humaine et même d'humour (par moment un peu forcé) à cette série à l'ambiance pourtant sombre, ce qui fait qu'elle pourra plaire à beaucoup. Le téléspectateur peut facilement s'identifier à Momosuke qui est un personnage simple et attachant, et ainsi se projeter dans l'anime et le vivre plutôt que de le suivre avec une certaine distance. D'ailleurs Mataichi et ses coéquipiers vont eux aussi s'amuser de sa présence.
Du début à la fin, la série est très prenante. Chaque épisode est unique et la série a une longueur idéale pour qu'on ne se lasse jamais. D'autant qu'au fur et à mesure des épisodes, une intrigue se profile lentement mais dangereusement, qui trouve son dénouement à la fin. De plus, la complexité de chaque récit, condensé en une vingtaine de minutes pousse à regarder les épisodes avec attention pour vraiment saisir chacune des histoires. L'anime cultive aussi un mystère sur chaque personnage principal de l'histoire, livrant parfois quelques informations, mais qui peuvent tout aussi bien nous leurrer. Cela peut frustrer un peu, mais cela entretetient aussi le charme envoûtant de la série.
Dès les premiers instants de l'épisode d'ouverture, j'ai su que la série allait me plaire, l'aspect graphique particulier y étant pour quelque chose. L'atmosphère ténébreuse y est parfaitement illustrée, avec les ombres qui sont toujours noires, même en plein jour, ainsi que les décors semblables à des illustrations, comme dans Oh! Edo rocket sauf qu'ici le procédé est plus habile car les personnages s'intègrent mieux dans leur environnement. Même en l'ayant revu des années après, l'anime n'a quasiment pas pris de rides, à part pour quelques effets spéciaux dans les derniers épisodes un peu trop vieillots, même pour l'époque. L'accompagnement musical contribue grandement à l'ambiance, pas tellement effryante, mais plutôt inquiétante et mystérieuse..
Dommage que l'intrigue avec Kyogokutei ne soit pas davantage développée sur un épisode ou deux supplémentaires, elle est un peu vite expédiée. Mais Requiem From the Darkness reste une expérience d'ambiance et d'histoires de vies torturées dont certaines sont poignantes.
Hanoko, tous les épisodes vus début juillet 2008 puis revus début 2022!
Aucun coup de cœur par les membres pour le moment
Inscrivez-vous ou connectez-vous à votre compte pour ajouter votre coup de cœur
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire
Une suggestion à faire? Une erreur à nous signaler? Des questions à nous poser? Vous pouvez soit vous créer un compte et venir nous en parler sur le forum ou en commentaire du contenu concerné, soit remplir notre formulaire de contact.