Épisode 1

Dans un village, un jeu garçon, Sadakichi, fut tué par un ours alors qu’il cueillait des champignons dans la forêt. Peu après, les hommes du village furent atteints d’une maladie mortelle qui décima tous les hommes du village. Le mal se répandit à travers tout le pays, réduisant la proportion des hommes par rapport aux femmes à 1/4 en quatre-vingt ans. Les femmes prirent le pouvoir pour diriger le pays à la places des hommes décédés. Beaucoup parmi ceux encore vivants devinrent des prostitués, proposant de féconder les clientes, et avoir un mari devint un marqueur de distinction social. Et suite au règne d’Iemitsu, une femme prit la place de Shogun.

Mizuno Yūnoshin mène une vie tranquille et pratique le sabre, art martial relégué désormais au rang de passe-temps. Son amie d’enfance Nobu lui reproche sa frivolité à offrir son corps à tant de femmes, mais il répond faire cela par bonté, afin de leur offrir l’opportunité d’enfanter, même sans avoir la chance d’avoir un époux. Peu après, la mère de Yūnoshin lui annonce qu’elle a reçu une demande en mariage pour lui plus qu’alléchante. Yūnoshin n’est pas emballé par la perspective et propose à sa mère autre chose : pour la remercier de l’avoir élevé et protégé, sans jamais le faire vendre son corps, il va s’engager dans l’Ōoku et lui envoyer de l’argent qu’il gagnera dès qu’il pourra. Elle accepte sa décision. Il fait ensuite ses adieux à Nobu, lui avouant son amour et préférant s’éloigner d’elle plutôt que de rester à ses côtés alors que leur différence de classe sociale empêche leur union. Nobu, qui l’aimait aussi, pleure son départ.

Il entre dans l’Ōoku au château d’Edo, grâce à une recommandation de son oncle Mikumo et l’un des hommes de la cour, Matsushima, le prend sous son aile pour lui apprendre les fondamentaux et il lui précise que Maître Fujinami est celui tout en haut de la hiérarchie parmi les hommes de l’Ōoku. Il fait ensuite connaissance avec quelques autres hommes, dont Soejima qui se moquent de lui, mais il ne se laissent pas faire. Avant que ça parte en pugilat, Sugishita vient calmer le jeu et continue l’apprentissage de Yūnoshin. Ils effectuent moult tâches ménagères. Un soir, il est missionné d’apporter son repas à Matsushima qui était en compagnie d’un autre homme, mais il se fait éconduire, son dîner ayant déjà été servi.

Dans la nuit, Soejima et deux complices veulent forcer Yūnoshin à un rapport sexuel, comme bizutage d’arrivée. Il se rebiffe et saisit un sabre, prêt à les tuer tous les trois et se faire seppuku ensuite si nécessaire. Les trois autres abandonnent alors, terrorisés.

Un jour, il assiste à un entraînement au kendo des hommes au dojo, qu’il observe avec intérêt. Fujinami le voit et lui propose de faire un combat. Il demande au plus fort du dojo de le combattre, Tsuruoka, Yūnoshin reconnaît celui qui était avec Matsushima l’autre soir. Les deux se battent, Yūnoshin gagne et complimente son adversaire, qui rejette en bloc sa sympathie.

La Shogun Ietsugu, âgée de sept ans, meurt de maladie. C’est Yoshimune, de la province de Kii qui devient la nouvelle et huitième Shogun. Celle-ci entend redresser les finances du pays et commence par refuser de porter de très onéreux kimonos, congédiant sa suivante Manabe qui insistait pour la faire porter une tenue plus fastueuse. Elle nomme Hisamichi, sa tutrice depuis leur enfance comme sa première conseillère. Elle refuse également pour le moment de donner une audience à l’Ōoku ayant autre chose à faire. Une nouvelle qui rend furieux Fujinami.

Par la suite, Fujinami promeut Yūnoshin au poste de serviteur direct de la Shogun et Sugishita devient l’un de ses suivant. Un jeune homme nommé Kakizoe entre également à son service, admiratif de lui. Chargé de lui coudre une tenue d’apparat, il perd toutefois son aiguille par terre, forçant tous ses collègues à chercher aussi. Yūnoshin vient les organiser au lieu de chacun chercher aléatoirement et ils retrouvent rapidement l’aiguille perdue. Une fois l’ouvrage terminé, Yūnoshin remercie Kakizoe pour son travail et veut lui offrir une récompense. Il répond qu’il n’a besoin d’aucun objet physique et demande un souvenir. Pour le combler, Yūnoshin l’embrasse.

Il participe ensuite à la première audience avec la Shogun Yoshimune. Celle-ci en avançant marche sur un pan de son kimono trébuche légèrement. L’un des hommes prosternés a un petit rire. Elle exige alors que le coupable se manifeste. Yūnoshin se dénonce à la place du coupable. L’air droit dans ses bottes de Yūnoshin lui plait et le choisit comme premier amant.

Le soir Hisamichi apprend à Yoshimune une tradition secrète : celui qui dépucellera la Shogun devra être exécuté en secret car cet acte est jugé comme infamant. Fujinuma en informe Yūnoshin de leur côté, lequel accepte ce destin malgré sa stupeur primaire. Yūnoshin en parle après à Sugishita qui est persuadé que Fujinami l’a promut au départ dans cette éventualité, pour se débarrasser de lui.

Yūnoshin partage la couche de Yoshimune, repensant à celle qu’il aime. Il est ensuite conduit à son lieu d’exécution mais il est épargné, Yoshimune vient en personne lui annoncer qu’il va quitter l’Ōoku sous une autre identité, Shinkichi et qu’il devra cacher tout ce qu’il a vécu ici. Elle-même estime cette pratique de la mise à mort du premier amant comme cruelle et s’est servie des services secret de l’Oniwaban pour découvrir où vivait Yūnoshin et l’amour qu’il portait à Nobu. Elle le renvoie ainsi chez lui et il retrouve Nobu pour l’épouser.

Yoshimune participe à une négociation avec un marchand et émissaire néerlandais. Elle contrevient aux conventions qui veut que les Shoguns ne s’adressent jamais à son interlocuteur directement, une coutume qu’elle ne comprend pas et à laquelle personne n’a d’explication à lui fournir.

Yoshimune convoque ensuite cinquante parmi les plus beaux hommes de l’Ōoku et les renvoie, leur annonçant que grâce à leur beauté et leur position sociale, ils trouveront sans peine une épouse. Elle compte ainsi réduire l’Ōoku et son budget alloué. Après coup, Fujinami tente de la faire changer d’avis en intervenant auprès d’Hisamichi, en vain.

Par la suite, Yoshimune a des rapports secrets avec plusieurs hommes de l’Ōoku. Quand elle tente avec Sugishita, elle se ravise, le trouvant trop beau pour continuer sa vie ici. Mais ce dernier l’implore de lui permettre de rester ici, sa seule maison., elle accepte alors et le nomme son serviteur direct.

Yoshimune va ensuite à la rencontre du scribe en chef, Murase, nommé jadis par l’Honorable Kasuga , afin d’accéder aux archives des l’Ōoku afin d’en apprendre plus sur le règne de ses prédécesseuses et prédécesseurs. Elle désire savoir si ce pays a toujours été ainsi où s’il y a eu plus d’homme par le passé car elle ne comprend pas la tradition actuelle qu’on hérite d’un nom de famille masculin en prenant la direction d’un clan. Tandis que Yoshimune se saisit des Chroniques du Jour Mourant, écrites par Kasuga, Murase lui apprend qu’il y a une vérité cachée et lui révèle pour commencer que Kasuga, créateur de l’Ōoku était en fait une femme et que Iemitsu était un garçon.