Paripi Kōmei

Génériques

Opening : "Chikichiki Banban" par QUEENDOM

"Dan Dan achikichiki Bam Bam...♫" Ça va me rester dans la tête un bon moment! Je kiffe ce générique qui fait bonne grosse pop dance des années 80 comme on les aime :D Hanoko

Ending : "Kibun Jōjō ↑↑" par 96Neko

Avis

Un isekai inversé, où un personnage d’une autre époque se retrouve réincarné dans notre époque contemporaine. Se croyant d’abord dans un drôle d’enfer, il va tomber sous le charme de la voix d’une chanteuse amatrice et décider de se mettre à son service pour lui permettre de réaliser son rêve. Et quel personnage puisqu’il s’agit d’une figure historique de l’histoire de Chine, l’un des plus grands stratèges de l’époque !

Une histoire fort originale et enthousiasmante avec ce duo improbable. Le scenario est fun, on s’amuse à suivre les péripéties et tactiques mises en place par Kōmei pour favoriser le succès d’Eiko. Les différents personnages que l’on découvre peu à peu sont attachants et variés, même parmi les plus antipathiques au premier abord, mais leur rencontre avec Kōmei promet de laisser des traces. C’est à la fois drôle et touchant. Le concept de réinterpréter des stratégie militaires en tactiques marketing musicales est super fun et on écoute de la bonne zik au passage. C’est aussi sympathique pour découvrir le milieu de la musique indépendante, même si d’un point de vue technique, cela reste superficiel (on ne voit pas dans le détail les exercices d’Eiko pour s’améliorer, on n’entre pas dans le cœur des méthodes pour travailler le chant et la composition, ni dans le détail du fonctionnement du matériel), mais à la limite, ce n’est pas grave.

Non ce que j’aurais davantage à reprocher à l’anime demeure son côté trop gentillet et quelques lacunes (je vais légèrement spoiler pour la suite du paragraphe même si je ne raconte pas le scenario). En effet, Kōmei est l’homme providentiel qui résout tous les problèmes et aucune embûche n’entache le tableau. Certes Eiko est une bosseuse passionnée pur s’améliorer, mais tout semble trop facile. Il en ira de même pour certains autres personnages. Certes l’ambiance n’est pas à la déprime mais cela manque de réalisme. Ensuite, ironiquement, Kōmei est placé en second plan tout en étant le pivot de l’histoire. Je m’attendais à voir beaucoup plus de moments de tranche de vie et d’humour, à le voir totalement en décalage avec la société actuelle. Je veux bien qu’il soit un type brillant mais il s’adapte beaucoup trop vite et facilement à son nouvel environnement. On a raté l’occasion de narrer bien des farces et scènes farfelues que le début laissait présager. Finalement, c’est une même tare que l’on retrouve dans la plupart des isekai (et il y en a un sacré paquet). Et enfin, une bonne partie des personnages n’auront même pas été nommée, alors qu’ils s’annonçaient intéressants, même le barman collègue d’Eiko et de Kōmei est laissé dans l’anonymat.

L’animation est très belle, je n’ai rien à redire dessus.

Une série divertissante qui sort de l’ordinaire. Néanmoins, elle nous laissera l’impression qu’il manque une bonne partie de son contenu évoqué.

Hanoko, série vue le 06/07/2023 et le 24/09/2023