Nobunaga the Fool
Staff
Structure de la série et mecha design principal: Shoji Kawamori
Scenario: Jun Kumagai, Shigeru Morita et Touko Machida
Musique: Masaru Yokoyama
Character Design original: Yone Kazuki
Character Design: Hirotaka Marufuji
Direction de l'animation en chef: Hirotaka Marufuji, Takako Shimizu et Yousuke Kabashima
Studio: Satelight
D'après la pièce de théâtre Nobunaga the Fool de Shoji Kawamori
La Planète de l'Est et celle de l'Ouest furent jadis liée par l'Ama-no-Hashidate. L'harmonie régnait dans leurs relations, une prospérité qui sonne aujourd'hui comme de la légende tant les guerres sans fin se multiplient. Désormais les deux planètes ne partagent plus rien et seul le « Trésor Sacré » saurait restaurer cette paix lointaine.
Une personne au monde connaît son emplacement : Jeanne Kaguya d'Arc, vivant sur la planète de l'Ouest et traitée comme une hérétique par le sien, à cause de ses étranges visions d'un potentiel sauveur du monde. Suite à sa rencontre avec Léonard de Vinci, elle se lance dans un voyage vers le Pays de l'Ouest où ils rencontreront Oda Nobunaga, l'hérétique de l'Est qui cherche le pouvoir de changer le monde.
Opening/Ending
Opening 1: "FOOL THE WORLD" par Minori Chihara
Opening 2: "Breakthrough" par JAM Project
Opening qui fait bien ressortir l'aspect épique de l'anime, il a un petit goût vintage plutôt marrant.
Ending: "AXIS" par STEREO DIVE FOUNDATION
Du dubstep en générique d'anime, ce n'est pas banal! Sympa, j'aime bien, d'autant que visuellement, nous sommes gratifiés de très belles illustrations. C'est probablement la meilleure chose à propos de cet anime.
Ending 2: "RAN" par ASUKA
Résumé des Épisodes
- Épisode 1: L'étoile
- Épisode 2: Les amoureux
- Épisode 3: Le chariot
- Épisode 4: Le magicien
- Épisode 5: La Tour
- Épisode 6: La Force
- Épisode 7: Le Pape
- Épisode 8: Les bâtons
- Épisode 9: La Lune
- Épisode 10: La Tempérance
- Épisode 11: La Mort
- Épisode 12: Le Fou
- Épisode 13: L'as de l'Épée
- Épisode 14: L'impératrice
- Épisode 15: Le pendu
- Épisode 16: L'as de coupe
- Épisode 17: L'ermite
- Épisode 18: L'Empereur
- Épisode 19: La Roue de la Fortune
- Épisode 20: Le Soleil
- Épisode 21: La Justice
- Épisode 22: Le Diable
- Épisode 23: Le Monde
- Épisode 24: Le Jugement
Avis
Oda Nobunaga comme un ado rebelle excentrique ; Jeanne d'arc, comme la fille solitaire et effacée ; et tout une myriade de figures historiques... Le moyen-âge, encore sous le joug de l'obscurantisme chrétien, et le Japon féodal déchiré par les conflits de clans pour la suprématie dans le pays... De la vie paysanne jusqu'aux voyages dans l'espace presque space-operette, en passant par des mecha de bataille et des pouvoirs mystiques... Et très vite tout cela va se confronter par la guerre...
Nobunaga the Fool est pour le moins une grosse tambouille de beaucoup de genres a priori incompatibles. Le premier épisode en fait le tour d'horizon et nous introduit à cet univers tentaculaire et à ses personnages fantaisistes. De l'action, du drame, de l'humour, de l'aventure, bref cet anime part dans tous les sens mais le début a vraiment de quoi nous intriguer, mélangeant vision réaliste et vision fantasque de ces figures historiques. Nous avions déjà vu de très bonnes séries combinant habilement science-fiction et japon traditionnel telles que l'insolite Oh! Edo rocket, le samurai/steampunk Samurai 7, le bien trippant Afro samurai, etc. J'espérais donc vraiment une histoire de ouf pour Nobunaga the Fool.
Malheureusement, plus on avance dans la série, plus l'énormité de la chose s'intensifie. Tout d'abord, le scenario qui nous laisser entrevoir quelque chose d'épique ne se résume qu'à une guerre bête et méchante entre l'Occident et l'Orient. Il y a pourtant une tentative d'apporter de la nuance grâce à de nombreux rebondissements et des changements dans la psychologie des personnages. Mais à chaque fois, tout survient tel un cheveu sur la loupe, enchaînant absurdité sur absurdité et nous laissant totalement ahuri par tant de manque de logique.
À l'image du scenario, l'univers lui-même de l'anime ne tient pas debout. Le mélange science-fiction et moyen-âge ne fonctionne pas du tout et rien ne semble se marier. Les différents camps utilisent de la technologie futuriste en termes d'armements lourds mais les habitants lambda semblent restés à l'âge de pierre en comparaison. Des personnages historiques occidentaux provenant de diverses époques sont rassemblés sans aucune cohérence, ni de véritable réinterprétation de leur histoire et leur personnalité. On trouvera par exemple Charlemagne et Hannibal (qui a d'ailleurs changé de sexe ici) en tant qu'amants, un Jules César discutant avec Magellan et tout ce beau monde fait partie de la Table Ronde du Roi Arthur. Par contre du côté de l'Est, on se limitera à des personnages historiques japonais. Pourquoi ne pas être allé au bout de la démarche et avoir rassemblé pour l'Orient les personnalités historiques japonaises, les chinois, les mongols, les coréens, les indiens (ah non mince, ils ont placé les indiens avec l'Ouest), etc. De plus, on retrouve quelques éléments de scenario de l'anime qui font écho à l'histoire du Japon telle qu'elle s'est passée réellement alors que tout le reste n'a rien de fidèle. Tout ça donne vraiment l'impression que l'initiateur de cet anime voyait la terre tourner uniquement au tour du Japon. L'excellent Drifters réussisait cette prouesse de rencontre des figures historiques à travers le monde et les époques (malgré quelques caricatures); Nobunaga The Fool s'y casse le nez.
Malgré tout, il restait possible d'occulter les nombreuses aberrations historiques si les personnages étaient bien travaillés. Mais même là, nous sommes égarés par l'absence totale de cohérence dans les personnages. Leur évolution psychologique est complètement abracadabrante, ce qui ruine tous les retournements de situation qui auraient dû nous scotcher à l'écran dans un autre contexte. Les inepties du scenario sont donc intimement liées à ces personnages qu'on n'arrive pas du tout à suivre. Au milieu de tout ce chaos se perdent quelques répliques intéressantes de personnages mineurs comme Oda Nobuhide et Takeda Shingen. Quelques autres personnages échappent aussi par miracle à ce brouillamini: Hideyoshi Toyotomi, seul personnage vraiment attachant, Himiko (manque de chance trop bornée à son amour pour Nobunaga pour montrer sa volonté propre) et Léonard de Vinci, dont le rôle reste secondaire.
La seule qualité que je reconnais volontiers à Nobunaga The Fool est sa grande qualité visuelle qui se maintient tout au long de ses vingt-quatre épisodes, chose pas courante. Le character designer s'est bien démené pour nous proposer des personnages hauts en couleurs avec chacun son style bien défini. Je reste quand même sur ma faim quant à la mise en scène des combats et leur chorégraphie qui aurait mérité une meilleure composition. Même pendant les combats je me suis ennuyée.
Le premier épisode de cet anime annonçait quelque chose de trépident, mais on se retrouve avec quelque chose de délirant qui empirera toujours plus. Mon jeu de mot sera pourrave, mais Nobunaga The Fool porte bien son nom, c'était vraiment stupide comme anime. L'anime transmet cependant un message véridique: Jeanne, l'européenne de l'histoire a des seins bien plus gros que tous les personnages féminins japonais (Hideyoshi va d'ailleurs halluciner en les voyant dans l'épisode 2 )
Hanoko, un épisode vu, le 14/01/2013 puis tout de vu au 27/06/2014
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