Mr Love : Queen's choice

Opening/Ending

Opening: "Nibiiro no Yoake" par Yūtarō Miura

Ending: "Maioritekita Yuki" par Konomi Suzuki

Avis

Je ne sais pas trop ce qui m’a pris de commencer cet anime, adapté d’un jeu Otome, avec du harem masculin. Je crois que c’était le côté plongée dans le milieu du show business qui m’a attirée, mais peut-être n’aurais-je pas dû ignorer le "love" ou "koi" compris dans le titre.

Toutefois, cette série se laisse regarder. On découvre l’héroïne, son histoire et sa volonté de sauvegarder l’entreprise de son père. En tant que directrice et productrice, elle cherche ce qui pourra relancer l’émission créée par son père. Elle va rencontrer quatre hommes tous susceptibles de constituer de bons sujets, et assez vite, le surnaturel entre en jeu, car des personnages détiennent de mystérieux pouvoirs nommé Evolv. La série prend des allures de thriller (toute proportion gardée), car l’héroïne enquête sur ces personnes et va se retrouver impliquée dans l’affaire. Sans être bien originale, l’histoire a se révéler plutôt intéressante et un minimum travaillée et l’héroïne n’est pas cruche ni agaçante. D’ailleurs je ne comprends pas qu’elle ne soit pas nommée. Je sais que l’idée demeure de permettre à la téléspectatrice (il y a peu de chance que je public visé soit masculin) de s’imaginer à sa place, mais l’héroïne ayant vraiment son caractère, elle est loin de s’effacer au point d’en faire simplement une marionnette sans personnalité anonyme.

J’ai cru que de multiples histoires d’amour se croiseraient, mais l’anime va se révéler très timide à ce point de vue. Bien sûr, le côté harem demeure présent, l’Héroïne se fait tout le temps sauver par ces quatre hommes, qui apparaissent toujours au bon moment pour voler à son secours. Tous lui portent en secret une affection particulière, justifiée par le scenario et qui ne débordera pas, mais qui apporte sa dose de niaiserie à la série, je le déplore. De plus, ils éclipsent d’autres personnages secondaires qui auraient pu être plus intéressants et auraient mérité d’être mieux développés.

La réalisation est bonne dans l’ensemble, les personnages sont dessinés avec beaucoup de soin et d’élégance (normal pour une série reposant sur le fan service pour nana fleur bleue), le reste de l’animation demeure correcte, sans plus.

Finalement, cette série ne se sera pas tant portée que ça sur la romance. On a un scenario presque SF qui tient la route, mais l’ambiance reste trop mielleuse et invraisemblable sur la manière dont les protagonistes se tirent de tous les pétrins.

Hanoko, un épisode vu, le 03/08/2020 puis tout vu