Mawaru Penguin Drum

Génériques

Opening 1: "Nornir" by Etsuko Yakushimaru Metropolitan Orchestra
Sympathique opening, la voix de la chanteuse aspirée participe bien à l'ambiance mystérieuse de l'anime.

Opening 2: "Shounen yo Ware ni Kaere" (Boy, Return to Me) par Etsuko Yakushimaru Metropolitan Orchestra
Très belle chansons, mais je trouve que la chanteuse sert un peu à rien. Autant dans le premier générique son chant en murmure apportait un plus, autant là elle fait fade.

Ending 1: "DEAR FUTURE" par coaltar of the deepers
Une version avec Yui Horie en plus est diffusée pour le dixième épisode: "DEAR FUTURE" par WATCHMAN feat. Yui Horie
Bel ending, j'aime beaucoup cette chansons.

Ending 2: "Ash-Gray Wednesday" (Haiiro no Suiyoubi) par Triple H (épisode 13)

Ending 3: "Bad News Kuroi Yokan (Bad News Black Premonition)" par Triple H (épisode 14)

Ending 4: "Everbody's Gone Nuts!! (Ikare Chimatta Ze!!)" par Triple H (épisode 16)

Ending 5: "HIDE and SEEK" par Triple H (épisode 19)

Ending 6: "Private Girl" par Triple H (épisode 20)

Ending 7: "Tamashii Kogashite (Burn the Soul)" par Triple H (épisode 21)

Ending 8: "Asa no Kageri no Naka de (In the Fog of Gloom of the Morning)" par Triple H (épisode 22)

Avis

Mawaru Penguindrum, un anime qui porte bien son nom.
D'un instant à l'autre il vire du fantastique au quotidien bien terre-à-terre, d'un coup il tranche le rire par les larmes, d'un moment à l'autre il renverse les notions de bien et de mal. Accrochez-vous pour cette histoire forte en émotion. 

Mawaru Penguindrum possède une ambiance vraiment à part . L'alternance entre le quotidien et le magique sème le trouble, instaurant à la fois mystère et impression hallucinatoire. Les procédés de narration insolites viennent constamment nous interpeller : les flash-back sont introduits par un message sur un tableau d'affichage de gare, les changements de scènes sont introduis par des panneaux de station de métro, tout cela a quelque de très théâtral comme si nous assistions à une tragédie.
Les forts contrastes graphiques viennent aussi amplifier le caractère atypique de l'anime. D'une part, les personnages et décors sont hauts en couleurs chatoyantes, avec un design très soigné et raffiné rappelant au style graphique Bishoujo des années 80 à la Lady Oscar. J'ai par ailleurs apprécié le petit clin d'œil à Magical Doremi quand Himari se fait deux espèces de macaron avec ses cheveux et a parfois les mêmes mimiques que Dorémi. De l'autre, les figurants sont volontairement dessiné sans aucun character design. On avait vu Durarara!! où les figurants étaient tous colorés en gris, Mawaru Penguindrum pousse le concept encore plus loin en représentant les figurants par des pictogrammes blanc et gris. De manière générale, Mawaru Penguindrum comporte énormément de symbolique qui viennent enrichir son aura.
Les personnages font également preuve d'originalité et possèdent tous une psychologie travaillée. On s'attache très vite et une forte empathie s'établit très vite, ce qui donne vraiment envie de suivre l'histoire. C'est d'ailleurs l'élément central qui ravive l'anime.
Le scenario de Mawaru Penguindrum est lui aussi très particulier et marche sur un fil. L'anime possède plusieurs intrigues qui évoluent au fil de la série. La deuxième moitié de l'anime change de direction. La quête du Tambour Pingouin perdure mais on a du mal à voir ou tout cela aboutira. Les nombreuses analepses ont tendance à devenir très redondantes et à rendre l'anime assez lourd et moins intéressant, le passé de chacun des personnages s'avérant finalement assez similaire. Le scenario appuie un peu trop le mélodrame, mais sans dépasser les limites qui rendraient l'histoire complètement manichéenne. Le tout garde de la subtilité donc on peut passer outre cela.
Le scenario est complexe, pas de doute, mais il est assez tiré par les cheveux. Grâce à toutes les autres qualités de l'anime (l'ambiance, les personnages), on se laisse happer dans l'univers mais quand on y repense après coup, beaucoup de choses paraissent incohérentes voire sorties de nulle part. D'autant que l'anime cultive le mystère à chaque épisode, on a vraiment l'impression de tourner en bourrique (Mawaru signifiant tourner, pivoter, ce serait presque justifié XD). On en apprend toujours plus mais en ayant toujours l'impression de ne jamais rentrer dans le vif du sujet, c'est assez frustrant. La fin m'a légèrement déçue car elle donne un peu trop dans le sentimentalisme gentillet. 

Mawaru Penguindrum est donc un anime très original qui s'est donné pas mal de défi. Cependant, il faut s'accrocher pour suivre son scenario un peu tordu. Mais on ne va pas cracher dessus, ça fait vraiment plaisir de voir des séries qui sortent du moule. 

Hanoko, un épisode vu, début décembre 2011 puis tout de vu

Une autre histoire de pingouins: Yona, la légende de l'oiseau sans aile