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Génériques

Opening: "Into the blue's" par ACCAMER

Très stylé visuellement, donnant vachement envie de découvrir tout cet univers (même si les personnages courent un peu trop dans tous les sens pour pas grand chose lol). Et un morceau rock entraînant!

Ending 1: "Muse" Rie Takahashi

Ending 3: "Borders" par Rie Takahashi

Ending 4: "Slip out!" par Rie Takahashi

Ending 5: "Rainy lain" par Rie Takahashi

Ending 6: "Top of ocean" par Rie Takahashi

Ending 7: "Trauma" par Rie Takahashi

Ending : 8: "Dilemma" par Rie Takahashi

Ending 9: "Fairy tale" par Rie Takahashi

Ending 10: "Slumber" par Rie Takahashi

Ending 11: "Love song" par Rie Takahashi

Ending 12: "Listeners" par Rie Takahashi

Ending 12: "Into the blue's" par Rie Takahashi

Avis

Cet anime s’annonce comme une aventure classique, de chasse aux créatures maléfiques à bord de mecha. Sa particularité demeure son ambiance très rock’n’roll !

Le premier épisode présente des héros plutôt sympathiques ainsi qu’un univers qui a de quoi intriguer. L’ambiance très rock passe non seulement pas la bande-originale très péchue, mais aussi par le jargon très lié au domaine de la musique et du son. Sans aucun doute l'influence de Jin parmi les créateurs de la série, un musicien qui fait notamment des compositions à base de Vocaloid.

Cependant, j’ai assez vite décroché, à cause du format un épisode, une ville, une rencontre. Bien sûr, la quête des héros sur les traces de Jimi Stonefree sert de lien, mais la narration demeure un peu trop morcelée. D’autant que malgré une présentation haute en couleur, j’ai finalement eu bien du mal à m’attacher aux personnages, très nombreux mais peu de réellement consistants, qui ont un rôle très périphérique par rapport aux deux héros. Ensuite, toute l’intrigue autour des Sans-Oreilles finit par complètement nous passer par-dessus la tête, traitant de problématiques vues et revues. Pourtant les révélations sur la nature de ces Sans-Oreilles auraient pu rendre la série bien plus intéressante, mais ces idées sont mal ou peu réemployées après. Il en va de même pour Jimi, qui se fait de plus en plus insaisissable, au point qu’on ait envie de passer à autre chose.

Après, on peut reconnaître à l’anime son ambiance un minimum originale, que ce soit dans le style graphique, la narration épisodique qui donne un petit côté justement chronique d’une épopée des temps modernes. De plus, pour les fans de rock, de punk et plus si affinités, les épisodes sont truffés de références musicales. Concernant leur réelle influence sur le scenario, les clins d’œil et les terminologies liées à la musique demeurent plus cosmétiques qu’autre chose. Au final, les personnages ne font que se mettre sur la tronche ou s’envoyer des répliques grandiloquentes. On ne les par exemple jamais se faire une bataille en mode Guitar Hero X).

La qualité visuelle demeure très bonne dans l’ensemble, malgré les passages en 3D qui font tiquer pour les personnages.

Malgré un bel emballage, cet anime laisse finalement un goût d’inabouti et de potentiel mal exploité.

Hanoko, un épisode vu le 16/04/2020, puis tout de vu quand ça sortait.