Épisode 19 : Tsunan et sa dernière estampe

Sanosuke et Katsuhiro lancent leur premier assaut à l’entrée du Ministère de l’Intérieur, faisant diversion avec une première série d’explosions. Ils pénètrent dans l’enceinte du ministère par un mur mais ils tombent sur Kenshin, venu les arrêter. Katsuhiro tente de le tuer en lui envoyant des bombes mais Kenshin les déjoue, tranchant les mèches des bombes. Sanosuke sait bien qu’ils ne pourront pas le vaincre et assomme Katsuhiro. Ils évacuent avant que les gardes ne les trouvent.

Sanosuke dépose Katsuhiro chez lui tandis que Kenshin s’occuper de se débarrasser de la réserve d’explosifs de Katsuhiro. Quand il se réveille, il enrage que Kenshin les ait déjoués et ne compte pas en rester : il veut aller se faire seppuku devant le Ministère de l’Intérieur en clamant ses revendications pour le Sekihōtai, espérant éveiller les consciences. Il utilise un fumigène pour fausser compagnie à Sanosuke. Il finit par le retrouve, Katsuhiro le blâme alors Sanosuke d’avoir ruiné ses dix ans de préparation avec Kenshin. Les deux commencent à se battre, mais Sanosuke veut faire comprendre à Katsuhiro qu’il avait d’autres moyens de militer pour la réhabilitation du Sekihōtai et de ses idéaux, au lieu de commettre un attentat avec dix ans de retard. Il lui explique alors que Kenshin, lui-même ancien patriote, porte un regard critique sur le gouvernement actuel qu’il a œuvré à instaurer mais qui ne correspond pas à ses espoirs. Il a voulu les arrêter pour les empêcher de se salir les mains comme il l’a fait lui par le passé en tant qu’assassin. Il ajoute que s’ils avaient réussi leur crime, ils seraient en effet devenus des faux soldats impériaux comme ce que les détracteurs jadis du Sekihōtai prétendaient.

Kenshin de son côté, enterre les bombes dans la forêt.

Sanosuke repasse devant la boutique d'estampes, le vendeur lui remet de la part de Katsuhiro alias Tsunan une estampe représentant leur ancien chef. Le vendeur lui apprend aussi que Tsunan publie des œuvres dans le Journal Illustré, dénonçant les méfaits du gouvernement et bravant les risques de censure.

L’enquête n’a pas permis d’établir de coupable pour l’attaque du ministère de l’intérieur, aux dégâts limités et sans victimes. Cependant un ministre redoute que des partisans de Shishio aient pu commettre cette attaque. L’inspecteur de police Kawaji assure qu’aucun partisan de Shishio n’a été identifié dans la capitale et le ministre Ōkubo ajoute que si cela avait de leur fait, il y aurait eu des victimes, mais la vigilance reste de mise.