Kemono Michi: Rise up

Opening/Ending

Opening: "Tōkon! Kemono Mask" par NoB

Le générique parfait pour ce type d'anime, la chanson est ultra délire. C'est un peu plus mou visuellement toutefois.

Ending: "Anecdote" (アネクドット) par Momosu Momosu

Un ending assez naze, dédié à Hiroyuki, le clébard de Genzô dont on se fiche pas mal (je vais me manger un german suplex en disant ça XD). L'animation est bas de gamme et la musique bof.

Avis

Les isekai fantasy ont le vent en poupe et sont déclinés à toutes les sauces. Et pourtant, on tourne très vite en rond puisque la plupart du temps, on se retrouve avec du harem féminin en général orienté ecchi qui détruit en grande partie l’originalité de l’idée de départ. Cependant avec Kemono Michi, l’allure du héros donne bon espoir d’une bonne parodie du genre. Et ça n’aura pas loupé !

Déjà, le héros sort pour le moins de l’ordinaire. Pas un énième lycéen, un geek lambda, mais un catcheur haut niveau, qui cache un cœur d’or ami des animaux ! (même si de nos jours, le concept d’animalerie demeure plus que critiqué par les défenseurs des droits des animaux…).. En effet, dans cet univers de fantasy, Genzô croise à tout bout de rue des créatures anthropomorphes qu’il brûle de papouiller, voyant seulement leur côté animal tro choupinou… ce qui donne lieu à des situations aussi absurdes que drôles. La série regorge de farces et de parodie d’ecchi. On peut voir bien des boutades envers les séries ecchi puisque notre héros, un grand costaud, n’est pas du genre à tomber par maladresse sur des poitrines féminines et n’a de pitié pour personne qui s’en prend aux animaux, hommes et femmes. Ainsi il envoie valser, fiche des beignes à n’importe qui, fracasse au sol sans sommation quiconque laissera entendre que du mal sera fait à des animaux. Et la première à en payer les frais sera la douce princesse qui l’a invoquée.

Comme pour tout récit de ce genre, le héros s’entourera, plus ou moins volontairement, de compagnons. Que des nanas ? Oui certes, mais du tout en mode harem. Entre la pingre qui gère les finances, la gloutonne qui voit tout sous l’angle de la bouffe, la bras-cassés alcoolique qui passe son temps à chercher des poux a héros (Carmilla, coup de cœur pour elle qui me fait le plus rire)… Et on attend le moment fatidique où le rival du héros pourra enfin prendre sa revanche sur lui ! Beaucoup d’autres personnages, très amusants aussi, vont croiser la route de Genzô et apporter leur lot de comédie. Quelques-uns comme Ioana m’ont moins intéressée, mais sa petite rivalité envers Lindablair me laissant indifférente. Cependant, elle rend un peu plus intéressante Lindablair, lui conférant un caractère un peu mystérieux. À part un ou deux épisodes où le comique de répétition peut lasser un peu, j’ai franchement bien plaisir à regarder cet anime farfelu.

L’animation est soignée de manière générale, avec quelques brefs coups d’éclat lors des combats, pour les mettre en valeur.

Contrairement à par exemple Do You Love Your Mom and Her Two-Hit Multi-Target Attacks?, où le côté isekai parodique n’est réussi qu’à moitié, Kemono Michi se moque allègrement de presque tous les cliché du genre. On se bidonne bien !

Hanoko, un épisode vu entre le 03/11/2019 et le 11/02/2020