Kaiju No. 8
Staff
Structure de la série et script : Ichiro Okouchi
Musique : Yuta Bando
Character Design et directeur de l’animation en chef : Tetsuya Nishio
Directeur artistique: Shinji Kimura
Réalisateur 3D : Masaru Matsumoto
Directeur du son : Fumiyuki Go
Directeur de la photographie : Eiji Arai
Couleur : Izumi Hirose
Montage : Aya Hida
Design des Kaiju : Mahiro Maeda
Studio : Production I.G
D’après le manga Kaiju No.8 de Matsumoto Naoya
Site officiel : https://kaiju-no8.net
Licencié en France par Crunchyroll
Dans un monde en proie à des monstres géants connus sous le nom de kaiju, Hibino Kafka travaille dans l'équipe de nettoyage après intervention des Forces de Défense pour éliminer ces kaijus. Cependant, il aspirait à intégrer cette unité spéciale, un rêve qu’il partageait avec son amie d’enfance, Ashiro Mina. Mais il fut recalé à l’admission.
Dans l’exercice de ses fonctions, il fait la connaissance d’un nouveau dans son service, Ichikawa Reno, qui projette de rejoindre les Forces de Défense et ravive en Kafka cette envie. Cependant, Kafka se fait un jour parasiter par un kaiju, le transformant lui-même en un kaiju.
Génériques
Opening : "Abyss" par YUNGBLUD
Un générique ultra impactant de par son ambiance horreur/SF et épique, qui jure d'ailleurs quand même avec l'ambiance globalement plutôt comique de la série. Cependant, quand on réfléchit à l'ensemble des éléments qui sont montrés successivement à l'écran, ne serait-ce pas un spoil du lore de la série concernant l'origine des kaijus?
J'adore le morceau musical tout aussi cool, bien que le refrain reste en peu trop en tête haha.
Hanoko
Ending : "Nobody" par OneRepublic
Résumé des Épisodes
- Épisode 1: L'homme devenu kaiju
- Épisode 2: Le kaiju extermine ses pairs
- Épisode 3: La revanche
- Épisode 4: Fortitude 9,8
- Épisode 5: Admis !
- Épisode 6: Opération d'éradication à Sagamihara, à l'aube
- Épisode 7: Le kaiju nº 9
- Épisode 8: Bienvenue dans les Forces de Défense
- Épisode 9: L’attaque de la base de Tachikawa
- Épisode 10: Dévoilement
- Épisode 11: Le kaiju nº 8 sous les verrous
- Épisode 12: Kafka Hibino
Avis
J’ai commencé Kaiju No 8 un peu dans l’optique de regarder mon anime d’action no brain de la saison. Le premier épisode demeure une excellente surprise, proposant un angle de vue inédit à ma connaissance de la thématique combat des humains contre des gros monstres.
Oui, c’est bien joli de rouler des mécaniques, faire les gros bras, tout casser et tout dézinguer pour récolter les honneurs auprès de la plèbe. Mais est-ce qu’on pense un peu à toutes celles et ceux qui passent après, pour nettoyer tout le bazar et qui méritent tout autant la reconnaissance ? Kafka et Reno, deux nettoyeurs de cadavres de kaijus, forment un duo comique vraiment sympa et j’avais hâte de découvrir leur quotidien aussi ingrat que marrant. L’anime expliquait quelques premières ficelles de leur métier et j’avais hâte de découvrir davantage cet univers.
Cependant, la fin du premier épisode vient quasiment renverser tout ce concept fort original, pour revenir à de la banale action shōnen. On se retrouve avec un héros banal qui devient subitement ultra puissant et au cœur (indirectement) de toutes les attentions. On revient à de la classique camaraderie, héroïsme face à des menaces mortelles contre l’humanité, des combats où ça pète de partout, des méchants qui préparent des assauts plus destructeurs les uns que les autres…
Comme tout gros shōnen sortant aujourd’hui en anime, la qualité visuelle se montre excellente, dynamique, ultra détaillée, avec de la 3D bien intégrée (le Japon aura mis les années pour enfin réussir à la gérer de manière acceptable haha). C’est vraiment cool à regarder.
J’aurais été volontiers catégorique à le classer dans le même panier que les shōnens actuels moyens comme Jujutsu Kaisen, Demon Slayer et compagnie (oui je suis une vieille schnoque qui dit « de mon temps c’était mieux ! », essaye de venir me contrer en commentaire si tu l’oses ). Mais si Kaiju No8 revient à un scenario très classique, il se démarque tout de même de ses pairs actuels en prenant en tout petit peu plus le temps de travailler son univers, l’entraînement de nos nouvelles recrues, différents équipements dont ils disposent, la hiérarchie en sein des Forces de Défense, plusieurs types de kaijus qu’ils affrontent. Cela reste très rapide, à l’ère aujourd’hui de l’immédiateté où faut dès le début qu’on ait des combats dignes de boss finaux pour nous en mettre plein la tronche. Mais Kaiju No. 8 demeure relativement bien travaillé par rapport à la concurrence. Quoique je me demande comment les humains arrivent à se faire surprendre avec ces hordes de kaijus géants, à l’heure où la technologie sillonne le monde entier, comment ces kaijus qui passent difficilement aperçus peuvent lancer de tels assauts surpris par la terre, depuis sous la terre ou par les airs ? Un point qui j’espère sera développé par la suite.
Ce qui rend Kaiju No.8 très sympathique à suivre demeure aussi son héros, à la fois archétype et à la fois aux antipodes des héros de shōnen. En effet, il est courageux, comique, impulsif, besogneux, avec un sens du sacrifice. Et à l’inverse, contrairement à tous les héros de shōnen, c’est un trentenaire bedonnant qui se fait sans cesse taquiner par ses camarades toutes et tous plus jeunes que lui et meilleurs en tout. Clairement, il porte la série et grâce à lui, les interactions avec les autres personnages, pas mauvais mais tous très classiques pour la plupart, en deviennent plus intéressantes et hilarantes par moment.
Cependant, si j’ai beaucoup apprécié cette première saison, je redoute d’avoir quasiment fait le tour de la question et que la suite se résume à de la bagarre de moins en moins intéressante. Je regrette encore beaucoup que l’idée du début ait été jetée aux ordures, à savoir l’idée d’un héros nettoyeur, ça aurait été tellement plus intéressant de garder ce profil pour la suite des événements. Mais je suppose que ce n’était pas assez vendeur.
En tout cas, je conseille quand même cette première saison fort divertissante et je croise pour la suite me donne tort sur mes appréhensions quant à l’évolution du scenario.
Hanoko, tout vu entre le 15/05/2024 et fin juin 2024
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