GIBIATE
Staff
Histoire originale et producteur exécutif: Ryō Aoki
Character design original: AMANO Yoshitaka
Directeur du son: Yuzo Koshiro
Animateur clef: Masami Abe
Design des monstres: SERIZAWA Naoki
Studio: l-a-unch・BOX, Studio Elle
Site officiel: https://gibiate.com/anime/en/
Licencié en France par Crunchyroll
En 2030, une pandémie nommée Gibia mondiale atteint le cerveau des humains et les change en monstres destructeurs. Le monde a sombré dans le chaos et les rescapés tentent de survivre. Funada Kathleen, dix-huit ans, ne perd pas espoir de voir un jour le monde sauvé.
Peu après, deux hommes, Kanzaki Sensui et Sanada Kenrôku, un samurai et un shinobi, se retrouvent projetés à cette époque. Ils font la rencontre de Kathleen et avec elle, ils vont aider le professeur Yoshinaga qui cherche un vaccin capable d’inverser le phénomène de mutation dû Gibia et d’en guérir les contaminés.
Génériques
Opening: "Gibiate" par Yoshida Brothers and Sugizo
Ending: "ENDLESS" par Sugizo feat. Maki Ohguro
Visuellement, ces génériques évoluent au fur et à mesure de l'histoire, ce qui n'est pas intéressant, mais l’animation demeure très pauvre. Ils se rattrapent sur les morceaux musicaux très beaux et stylés. La combinaison de shamisen sur rythme electro/claquette rend super bien pour l'opening, et le morceau pop-rock de l'ending rappelle certains chansons épiques telles que le générique d'ouverture de Silent Möbius. Bref, un anime d'un autre temps jusque dans ses musiques.
Résumé des Épisodes
- Épisode 1: Disparition
- Épisode 2: De l'autre côté du vortex
- Épisode 3: Le troisième homme
- Épisode 4: Zone de danger
- Épisode 5: Le mal contre la voie du guerrier
- Épisode 6: Situation désespérée
- Épisode 7: Chemin de mort
- Épisode 8: Lettre d’adieu
- Épisode 9: Jusqu'à la dernière flamme
- Épisode 10: Nouveaux camarades
- Épisode 11: Un amour illusoire
- Épisode 12: Jusqu'au dernier souffle de vie
Avis
J’ai commencé cet anime en me disant que ce serait ma petite série d’action du moment, sans trop savoir de quoi il retournait.
Déjà, bonne surprise en découvrant AMANO Yoshitaka au character design original, pour cet anime au scenario original. Vu la réputation du Monsieur, on se dit que le projet de cet anime doit être assez béton pour qu’il y ait participé. Toutefois, en me référant seulement aux épisodes, je n’aurais pas du tout reconnu la patte d’Amano, tant les concept arts et dessins finaux de l’anime diffèrent. Je retiens quand même que Sensui a une coupe trop similaire à mon goût à celle de Jubei de Ninja scroll :p
Le premier épisode commence sur une banale histoire post-apocalyptique, où une maladie change les infectés en monstres qui ravagent l’humanité. Banal au possible. Notre héroïne, une midinette dont on ne sait pas grand-chose, semble vouloir y remédier. Puis, rebondissement farfelu, deux personnages tout droit venus de l’ère Sengoku se font projeter dans ce futur. Un mélange curieux, mais qui fait un prétexte pour mettre en scène samouraïs et ninjas contre gros mosntres. Le premier épisode est étonnement mou, alors que la tendance ces dernières années était à faire des débuts d’anime complètement fou furieux. Ce n’est pas pour me déplaire cette petite variante, mais les personnages nous semblent un peu à côté de leurs pompes, à peine surpris par ce saut temporel.
L’animation paraissait assez bonne, mais pas mirobolante. Et la 3D des monstres demeure assez bas de gamme. Le tout donne l'impression de regarder un anime qui daterait d'il y a quinze ans. Peut-être que le studio d’animation n’avait pas forcément les moyens des plus gros studios. Soit.
Mais plus on avance dans la série, plus ça dégringole. En effet, le scenario et les personnages se montrent de plus en plus caricaturaux. Le rythme est lent, maladroit, sans aucune intensité à part les cris bestiaux de Sensui qui se la joue Guts de Berserk, on ne sait pas pourquoi. Chaque retournement de situation, si tant est que l’on puisse les nommer ainsi, demeurent plus prévisibles et navrants les uns que les autres. À un tel point que ça en devient hilarant. Les combats sont d’une moulitude pas possible, même pour un budget d’animation visiblement restreint, daté, on s’ennuie ferme. Si je trouvais le design des Gibia un peu sympathique au début, très vite il devient vite seulement grossier et répétitif puisqu’on revoie les mêmes bêtes tout au long de la série. En revanche, les musiques épiques, globalement de qualité elles, deviennent vite trop intenses par rapport à ce qui se passe à l’écran, c’est-à-dire pas grand-chose. Cela rajoute à l’effet comique probablement involontaire de la série.
Une réalisation bâclée et d’un autre temps. Un scenario crétin comme je n’en avais pas vu depuis longtemps. Gibiate se révèle un parfait nanar, drôle tant il est mauvais. Et on se demande ce qu’Amano fiche ici, a-t-il voulu participer au projet d’un copain ? Mais on ne nous l’aurait pas dit, on n’aurait pas remarqué sa contribution.
Hanoko, le 30/07/2020 puis tout vu jusqu’à octobre
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