Fairy gone
Staff
Réalisateur: Kenichi Suzuki
Structure de la série: Ao Jūmonji
Musique: [K]NoW_NAME
Character Design original: NAKATA Haruhisa
Character Design: Takako Shimizu
Directeur artistique: Junichi Higashi
Réalisateurs 3D: Kōtarō Shishido et Motonari Ichikawa
Directeur du son: Jin Aketagawa
Directeur de la photographie: Tsunetaka Ema
Couleur: Naomi Nakano
Montage: Kiyoshi Hirose
Design original des monstres: Haruhisa Nakata
Effets sonores: Tsutomu Ueno
Studio: P.A. Works
Sitte officiel: https://fairygone.com/
Licencié en France par Wakanim
Il y a 24 ans, en U.E. 481, la guerre d’unification fait rage. Des soldats d’un type particuliers dirent pencher la balance: les Soldats Féeriques. Les fées se dissimulent dans des animaux et leur confèrent des pouvoirs magiques. En transplantant des organes animaux possédés par des fées, les humains obtinrent la possibilité d’invoquer le pouvoir de ces fées.
Après la guerre, les Soldats Féériques perdirent leur utilité et durent réintégrer la société civile mais l’instabilité politique laisse la porte ouverte aux crimes et vengeances post-combat. Neuf ans s’écoulent, Mariya Noel intègre Dorothea, une organisation d’enquête et de répression des crimes liés aux fées.
Génériques
Opening: "KNOCK on the CORE" par [K]NoW_NAME
Ending: "Ash-like Snow" par [K]NoW_NAME
Résumé des Épisodes
- Épisode 1: La fille couverte de cendres
- Épisode 2: Collier de loup et plumes de cygne
- Épisode 3: Renard gourmand et corbeau menteur
- Épisode 4: Ménagère impatiente et artiste égoïste
- Épisode 5: Lune Noire et chant de l’enfant perdu
- Épisode 6: Compagnon de voyage
- Épisode 7: Forgeron obstiné et lapin têtu
- Épisode 8: Joueur de flûte en bord de scène
- Épisode 9: Pierre qui roule et sept chevaliers
- Épisode 10: La calamité
- Épisode 11: Orchestre d’intrus
- Épisode 12: Soldat impuissant
Avis
Un contexte d'après guerre dans ce qui semble une Europe de l'Est, un design léché, une ambiance assez adulte et... Des combats de Stand. Tout le monde y aura pensé aussitôt, les Soldats Féeriques s'apparente fortement à des manieurs de Stands de JoJo's Bizarre Adventure, avec des invocations de fée au design tendant plutôt vers l'imaginaire des créatures d'épouvante médiévales fantastiques.
Fairy Gone démarre avec un chouette bagage. Un début d’histoire intriguant, des personnages charismatiques, et surtout, une qualité visuelle excellente. C’est ce qui m’avait incitée à me lancer dans cette série et probablement la seule chose au final que j’aurai vraiment apprécié.
L’anime est très beau de bout en bout, aussi bien pour le travail sur les décors, le character design léché, le soin aux couleurs et aux ombres, l’absence de fan service. Tout cela contribue à un aspect réaliste et crédible de l’anime. L’animation des personnages, en particulier pour les combats nous en met plein la vue et l’intégration de 3D pour les fées principalement se fait assez bien. Seul petit regret sur la réalisation, le cri des fées qui sonne un peu ridicule.
Mais ce fort atout se retrouve vite gâché par le scenario qui tourne en rond. Au début, on nous branche sur la recherche d’un Livre Noir des Fées, les épisodes se répètent beaucoup entre les différents faux livres que trouvent nos héros. Parallèlement, on nous branche sur des histoires de vengeance avec Veronica d’une part de Wolfran de l’autre. Veronica se la joue femme froide alors qu’elle passe son temps à sauver sa chère Marya. Wolfran fait des apparitions par-ci par-là et est présenté comme un gros morceau parmi les méchants, sans que Dorothea s’occupe à bras-le-corps de son cas. De très nombreuses analepses souvent inutiles qui rabâchent le drame de l’enfance de Marlya et qui n’apportent rien soit à l’histoire, à part saper le rythme déjà pas tip-top. Le nombre de personnages s’accroit au fur et à mesure des épisodes sans qu’aucun ne soit pas développé concrètement. Quelques éléments de leur histoire se dissémine dans les épisodes mais qui n’enrichissent pas concrètement les interactions entre les personnages. Au final, le côté enquête du début s’éclipse pour revenir à surtout de l’action, Dorothea devient plus une sorte de milice de l’armée qu’une véritable cellule d’enquête comme au début. À côté, on nous parle aussi de la mafia mais pareil, cela reste très superficiel.
Fairy Gone accumule beaucoup d’éléments sans réellement les lier avec cohérences. Plusieurs fois j’ai voulu lâcher l’affaire mais en apprenant que la série se décomposerait en deux parties, je me suis dit que je pourrais au moins aller au bout de la première. Mais rien n’aura retenu davantage mon attention.
Hanoko, un épisode vu, le 21/04/2019 puis douze de vus au 14/07/2019
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