Donten ni Warau
Staff
Réalisateur: Hiroshi Haraguchi
Composition de la série: Yuuya Takahashi
Musique: Shuichiro Fukuhiro
Character Design: Takao Maki
Producteurs: Hiroyuki Inage (VAP), Jun'nosuke Ito (VAP), Shunsuke Hosoi (VAP), Tomoaki Watanabe (NTV) et Toshio Nakatani (NTV)
Studio: Doga Kobo
D'après le manga original Donten ni Warau de Kemuri Karakara
Pendant la onzième année de l'Ère Meiji, le port d'arme était interdit par le gouvernement, une loi éclipsant peu à peu le temps des samurai. Cependant, nombreux sont ceux qui n'acceptèrent pas cette directive et qui ne trouvèrent d'autres alternatives que la criminalité. Le pays instaura Gokumonju, une prison érigée en plein lac Biwa de la ville d'Otsu dans la préfecture de Shiga. Les trois frères Kumo travaillent en collaboration avec la police pour transporter les criminels vers cette prison dont le seul accès se fait par la voie des eaux.
Opening/Ending
Opening: "Biran no Kaze" par Ryuuji Aoki
Ending: "ATTITUDE TO LIFE" par Galneryus
Résumé des Épisodes
Avis
Un jeune homme fait un rêve fantastique d'une prêtresse et d'un dragon géant. Puis nous suivons son quotidien avec ses deux frères qui travaillent en collaboration avec la police pour arrêter des criminels en fuite et les faire enfermer dans le Gokumonjo, une prison réputée pour la cruauté des traitements réservés aux prisonniers.
Le premier épisode de Donten ni Warau plante le décor. Il nous présente les protagonistes, très archétypés chacun, leur activité principale, l'époque et le milieu dans lequel tout cela se déroule. Le tout saupoudré d'une légère touche shonen-ai. La réalisation de l'anime est convenable, on a quelques belles ambiances colorées, notamment durant les scènes au crépuscule. Les décors sont assez soignés. Bref, une bonne qualité, même s'il n'y a rien d'exceptionnel. Le début ne me branchait pas des masses mais j'étais quand même curieuse de découvrir le sens titre de l'anime (« en rient sous les nuages »)
Ensuite, tout au long de la série, Donten ni Warau fera du yoyo. L'histoire paraît totalement éparpillée. Un début on nous branche sur la prison du Gokumonjo et ses secrets. Ensuite, cette affaire deviendra totalement secondaire pour laisser place à une autre : sorti de nulle part, sans qu'aucune explication soit donnée sur son origine, le démon Orochi (le serpent ou dragon géant) qui s'incarne dans des humains.
Nombreux rebondissements laisseront pantois, beaucoup de péripéties se concluront de manière peu crédible. On a un peu le même topo pour les personnages. Ils sont assez nombreux ; certains que l'on aurait crus importants vont finalement avoir peu de rôle et d'autres, un peu inutiles au départ finiront par avoir plus de présence que prévu. Bref, le scenario de l'anime avait trop d'incohérence ou d'approximation pour être vraiment efficace. Par exemple, d'où vient le fait que les frères Kumoh soient ainsi rattachés au Gokumonjo ? J'aurais plusieurs autres exemples mais je risquerai de spoiler en partie l'histoire.
Pourtant, ce n'est pas une vraiment mauvaise série ; malgré les premiers épisodes en peu lents, la suite ne tergiverse pas, l'histoire avance vite sans que tout se précipite à la fin. Donten ni Warau montre clairement la volonté de proposer une histoire complexe où les personnages ont plusieurs facettes. On aura aussi quelques tentatives d'humour plus ou moins efficaces, j'ai bien aimé le côté frérot gâteux de Tenka. Dommage que le résultat final déçoive.
Il y en a qui chantent sous la pluie, d'autres qui rient sous les nuages, chacun son trip. Le mien n'aura pas été celui de cet anime.
Hanoko, un épisode vu, le 14/11/2014
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