Deca-Dence

Génériques

Opening et Ending 1: "Theater of life" par Suzuki Konomi

Avis

Une protagoniste qui rêve de découvrir le monde et de briller au combat et va se retrouver au cœur d’une guerre, la perte de la figure paternelle exemplaire (la mère on ne sait même pas où elle est), des créatures terrifiantes qui ont mis un point d’honneur à en finir avec les humains manifestement, une rivale détestable qui se moque de l’héroïne surmotivée, pour le moment sans raison. La qualité visuelle est excellente, avec une utilisation de la 3D magistrale pour anime les créatures et le mastodonte Deca-dence. Par ailleurs, les divers character designs des Gears rappellent énormément l'esthétique du film Mad Max Fury Road, et ce n'est sûrement pas un hasard que l'unité de combat se nomme "la furie"

Mais c’était pour mieux nous tromper. L’anime ne semblait avoir aucun intérêt en l’état, me disant qu’il valait mieux retourner regarder des séries telles que l’Attaque des Titans (L') – Shingeki no Kyojin. Cependant, tout prend une dimension totalement différente quand on apprend la vérité sur ce monde, et cela dès l’épisode 2. En effet, tout n’est que mascarade, un divertissement mis en place par des cyborgs, pour des cyborgs, qui s’amusent en incarnant des humains butant des monstres, nommés Gadolls. L’idée demeure assez sympathique, ça change beaucoup d’avoir un anime qui ne se centre pas uniquement sur des humains. Il propose d’ailleurs une ambiance graphique radicalement différente en ce qui concerne les robots, ultra colorés et au design cartoonesque. L’histoire devient ainsi bien plus intéressante, bien que je n’ai pas réussi à me passionner vraiment pour elle. En effet, on reste dans le schéma d’un héros qui se dresse contre les injustices du système, même s’il s’agit de Kaburagi et non de Natsume et qu’on n’a bien vu qu’il était loin d’être vertueux au début. L’univers se révèle plutôt bien pensé et intrigant et le tout demeure plausible, malgré son allure farfelue.

Bref, une drôle de surprise pour cette série qui fait à la fois du classique et de l’atypique.

Hanoko, un épisode vu, le 18/07/2020