Épisode 28 (4)

Gyokuyo a reçu un grand miroir, offert par une délégation étrangère. Tout comme les autres concubines.

Gaoshun vient s’entretenir avec Maomao, en compagnie de Honnian. Il lui parle d’un problème de l’un de ses amis : deux sœurs de bonne famille furent privées de sortie pour préserver leur vertu. Leur mère les prit en pitié et leur permit de sortir mais le patriarche, contrarié de l’apprendre ; les faisait ensuite enfermer la nuit et elles ne pouvaient que broder. Mais un jour l’une des deux tomba enceinte. Pourtant les gardes avaient interdiction d’approcher leur pavillon. Maomao parle alors de grossesses spontanées, qui peuvent arriver par la force d’auto-persuasion sans être vraiment enceinte. Gaoshun suppose que la fille attend réellement un enfant et l’enjeu est de savoir comment elle a pu braver l’interdit. Il présente à Maomao un plan des lieux et les rondes des gardes. Maomao a toutefois l’impression qu’il lui cache des éléments. Gaoshun lui remet ensuite de la bile d’ours de la part de Jinshi, à la place de bézoard dont la demande de bézoard étant trop importante et raréfient les stocks. Maomao envisage alors un plan que les deux filles auraient pu mettre en œuvre pour tromper la vigilance des gardes, se servant notamment du reflet d’un miroir.

Jinshi interroge ensuite Maomao sur l’affaire d’une danseuse qui pleurerait des perles, qui rivaliserait de beauté avec la déesse de la lune, évoquée par ses invités de haute marque. Maomao pense alors à la tenancière du palais Vert-de-Gris durant sa jeunesse. Maomao lui suggère de choisir d’autres femmes mais il lui répond qu’il l’a déjà fait et qu’aucune d’entre elles n’a satisfait ses invités. Il se doit de satisfaire ses invités pour les relations commerciales avec l’occident.

Maomao va voir la matrone et la questionne à ce sujet. Elle lui confirme avoir déjà dansé pour de hauts émissaires il y a une cinquantaine d’années, avec dix autres femmes. Elle précise que la ville n’avait pas encore de lieux dignes de ce genre de représentations, une place devant un temple fut alors choisi, autour duquel se trouvait un verger. Cependant, une vaste opération d’élimination d’insectes nuisibles du lieu et une rivale lui écrasa un insecte sur ses vêtements la veille pour les salir. Elle se servit d’une étole pour masquer la tache durant sa danse. Elle monstre ensuite à Maomao une peinture la représentant durant cette danse, commandée par un vieux diplomate pour elle.

Maomao retourne voir Jinshi et Gaoshun, leur disant que trouver une femme aussi belle que la description sera difficile mais à défaut, en trouve une grande fera forte impression. Et Maomao a sa petite idée sur qui fera l’affaire.