Épisode 15 : C'est mon tour ?

Le jeune inquisiteur s’est fait battre pour avoir libéré Jolenta, Antoni le blâmant pour avoir rendu la liberté à une hérétique qui menace l’humanité même. Il ordonne au deuxième apprenti inquisiteur d’aller dire à Novak que sa fille a été arrêtée pour hérésie et brûlée, il brûlera celui responsable de la fuite de Jolenta à la place.

Novak, qui venait de faire pendre Okszy et Badeni, ordonne à son subordonné de brûler les corps, c’est alors que l’apprenti l’informe de l’exécution de sa fille. Novak se rend sur place et voit le bûcher. Antoni lui adresse des mots de soutien et lui remet les gants de Jolenta, pour lui permettre de faire son deuil.

Novak rentre chez lui, se remémore un épisode dix ans auparavant. Il avait commandé à Jolenta une paire de gants pour lui tenir chaud aux mains, elle qui étudiait déjà étant petite. Elle le remercia et il lui précisa alors qu’il fallait aussi remercier Dieu pour cette bonne action. Cependant, quand elle essaya les gants, ils se révélèrent beaucoup trop grands pour elle, Novak fut confus de cette erreur. Jolenta en blâma alors Dieu, ce qui mit Novak hors de lui qui lui cria dessus pour son blasphème. Peu après, il retourna la voir pour s’excuser de son emportement et elle lui demanda aussi pardon pour ses mauvaises paroles envers Dieu.
Novak sanglote chez lui.

Klabovski et quelques fidèles évoquent ensemble l’arrestation de Badeni pour hérésie. L’un se demande qui la dénoncé. Klabovski se souvient qu’en allant à la bibliothèque, il avait trouvé au sol un livre de recherches qu’il avait trouvé suspect et qu’il avait signalé, mais il provenait d’une autre ville et il ne pense pas qu’il appartenait à Badeni.

Dans la bibliothèque de l’Abbaye, il trouve un courrier anonyme à son attention dont il reconnaît aussitôt les mots de Badeni. Il lui soumet une requête : si un mendiant vient à lui, accepter de le recevoir et de partager avec lui ses savoirs.

Badeni avait demandé en effet à l’un des mendiants à qui Okszy donnait du pain d’aller voir le père Klabovski. Il va à sa rencontre et le moine accepte de le suivre. Le mendiant le conduit à une cour souterraine parmi d’autres sans abris et tous leur révèlent un secret : Badeni a tatoué sur leur crâne à chacun une page de ses recherches, dissimulées sous leur cheveux qu’ils rasent alors pour révéler leur crâne à Klabovski. Ce dernier se demande alors s’il va prendre la relève de Badeni pour ses recherches.